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Commentaire de Mmarvinbear

sur Faillite Nationale


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Mmarvinbear Mmarvinbear 13 mai 2014 13:11

Et alors ? La concurrence, ça existera toujours. Ca n’empêche pas qu’on puisse tirer notre épingle du jeu.

Quand on a le choix entre deux sociétés aux caractéristiques et aux tarifs identiques, laquelle allez vous choisir entre celle issue d’un pays qui garde son économie ouverte aux produits étrangers et celle qui est issue d’un pays qui déséquilibre le marché en érigeant des barrières ?



Non, c’est de l’enfumage, ça.

Non, c’est la réalité : le groupe Airbus est propriété à 80 % d’ EADS, un consortium franco-germano-espagnol et à 20 % de BEA, un groupe industriel britannique.


 Et les avions et bateaux militaires ?

Airbus produit et vends à la France des avions de transport et de reconnaissance. Les avions de chasse sont eux produits et pas vendus par Dassault. Airbus ne fait pas de navires.


Les patrons ne font que prendre des décisions qui leur permettent de rentabiliser leurs affaires, si on attend d’eux qu’ils pratiquent la charité, on pourra attendre longtemps. Ce à quoi il faut s’attaquer, c’est aux lois qui les autorise à agir de la sorte, gros malin.


Il n’est pour ainsi dire pas possible de légiférer pour réduire les possibilités d’action patronales sans que cela ne nuise au citoyen ordinaire : la constitution protège les droits fondamentaux comme la liberté d’action d’action et d’entreprendre, ansi que le droit à la propriété. Nul ne peut déroger à ces règles et penser à les abolir serait pure folie : n’importe qui pourrait transposer de tels textes au domaine civil et rétablir par exemple les douanes et les frontières intérieures, faire peser une menace constante sur la propriété de son domicile ou de son terrain.


C’est proprement inacceptable. 


La meilleur arme à la disposition du citoyen reste l’arme économique : si les Français avaient refusé dans les années 70 à commencer à acheter leurs vêtements faits en Asie au détriment des industries restées en France, la délocalisation aurait été moindre.


Mais voilà, les consommateurs se sont faits berner par les t-shirts à 10 francs sans voir que cela détruisant leurs emplois.


On récolte ce que l’on sème.


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