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Commentaire de Maxime Gouzevitch

sur Et si le CPE ne changeait rien à la précarité ?


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Maxime Gouzevitch Maxime Gouzevitch 5 avril 2006 16:30

>Vous oubliez ceux qui travaillent et qui ont du mal à >joindre les deux bouts. Mais bien sûr mieux vaut ne pas >trop penser à ceux-là pour défendre les idées que vous >défendez.

Non ca s’appelle les travailleurs pauvres. Ils ont toujours existe et existeront toujours. Sauf qu’en France on leurs prefere les chaumeurs pauvres. Il est beaucoup plus meritoire sous nos cieux de travailler et gagner peu honnetement que de rien faire et profiter de la manne publique. Une question d’image qui coute cher a la nation et que ces jeunes revolutionnaires vont rembourser avec leurs sueur dans les annees a venir.

En ce qui me concerne je prefere sans conteste etre travailleur pauvre, que chaumeur. Ce que dans notre famille etait une realite durant assez longtemps.

>Vous oubliez aussi ceux qui s’enrichissent en faisant >uniquement travailler leur argent, et qui sont les >meilleurs supporters de votre discours. Connaissent-ils la >valeur du travail ? J’en doute.

Ils sont combien ces dadas dont vous parlez ? Il faut avoir au moins 200 euros d’actifs pour esperer vivoter avec son argent, autrement payer l’ISF. 300 milles menages en France sont concernes par cet argument. Ils ont l’air de compter plus pour vous que les 3 millions d’entrepreuneurs qui bossent comme des malades, des professions liberales, les ingenieurs, les chercheurs etc...

>Si vous voulez que les salariés accordent de la valeur au >travail, il serait temps de leur renvoyer en miroir des >signes de cette valeur. Car même le plus motivé des hommes >ne peut se convaincre indéfiniment à lui seul. Pour cela, >il faudrait arrêter de considérer la masse salariale comme >une variable d’ajustement, arrêter de vouloir toujours >négocier les salaires au rabais, impliquer les gens dans >leur travail, en un mot considérer l’employé comme la >valeur ajoutée qu’il est effectivement pour l’entreprise.

C’est le cas pour les professions a valeur ajoutee, mais qui travaillent en consequence. Il y aura toujours des postes qui seront des variables d’ajustement, mais ils ne representent pas tout. Le travail en France coute extrement cher, le salarie a des droits de malade et fait 35 heures par semaine. La grande entreprise se rattrape sur la productivite et les delocalisations. Quand on enlevera les freins debiles empechant les gens de travailler plus pour gagner plus vous verrez tout de suite changer le point de vue de l’entreprise sur la masse salariale. C’est comme pour les 35 heures, on travaille moins on est moins paye on y peut rien. Du donnant donnant quoi, comme dans les entreprises anglosaxonnes...

Pourquoi ne pas developper plus l’actionnariat salarie ? Il est ridiculement faible en France.


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