Pour en revenir (encore) au sujet
initial, la différence fondamentale entre l’islam et l’Évangile
concernant le salut nous aide à comprendre la façon (violente ou
pas) de vivre sa foi.
Pour l’Évangile, le salut est
gratuit et ne dépend pas des œuvres humaines mais de la foi dans
l’Oeuvre Divine accomplie à la Croix (Éphésiens 2 : 8.).
Comme l’avait annoncé Moïse et les autres prophètes (voir en
particulier Ésaïe 53, mais énormément de Textes Inspirés
annonçaient la même chose), Dieu est venu parmi les hommes pour
partager leur condition et payer Lui-même pour leurs fautes, afin
que les péchés soit effacé et que ceux qui croient à cette Oeuvre
d’expiation parviennent à une relation réconciliée avec Dieu. Les œuvres humaines bienfaisantes qui suivent cet acte de
foi ne sont donc pas motivées par l’envie d’obtenir le salut, mais
sont LA CONSÉQUENCE du salut déjà obtenu gratuitement. L’amour de
Dieu devient tellement évident pour celui qui croit dans l’Oeuvre du
Christ à la Croix, qu’il devient lui-même une source d’amour qui se
répand autour de lui. Il est évident que je parle ici d’une vie de
foi personnelle, mais pas de l’adhésion à un système religieux qui
chercherait à tirer des bénéfices du Don gratuit que Dieu a fait
aux hommes en Jésus-Christ...
Pour l’islam, le salut n’est jamais une
assurance. Pour avoir lu le Coran et discuté avec des musulmans très
engagés dans leur croyance, j’ai découvert -comme Andronicus l’a fait lui aussi- que leurs
Textes Sacrés ne leur donnent pas l’assurance d’un Dieu d’amour qui
veut leur bien, mais d’un Dieu qui exige des œuvres justes avant
d’aimer les hommes et qui est toujours capable de les renvoyer
lorsqu’ils se trouveront devant la porte du Ciel, car c’est Lui seul
qui décide en fin de compte. La seule assurance qui est
donnée aux musulmans, c’est qu’ils auront accès au paradis s’ils meurent dans le
djihad (la guerre sainte qui veut amener le règne de l’islam sur
toute l’humanité). Voilà qui peut expliquer la multiplicité des
attentats suicides dans la sphère musulmane.
Comprenons-nous bien ; Il y a des
paroles de tolérance dans l’islam. Mais il y a aussi des paroles
très violentes. Comme dans la Bible, d’ailleurs. Et les gens mal
intentionnés ne se privent pas d’employer ces paroles guerrières
pour manipuler les masses incultes qui ne savent pas encore comment
être réconciliées avec Dieu. C’est d’ailleurs ce que l’histoire
nous démontre au cours des siècles.
Les croisades par exemple ont
jouées sur cette peur de la perdition en promettant que ceux qui
allaient « libérer les lieux saints » seraient
automatiquement pardonnés de tous leurs péchés. On est
littéralement dans une action d’escroquerie, puisque le prix avait déjà
été payé à la Croix ! La conséquence en a été des
massacres innommables et une vie de patachon pour ces gens qui
s’écriaient sans rougir « Dieu le veut ! » tout en
violant et massacrant les juifs et les arabes qui avaient le malheur de croiser
leur route. Il n’y a pas de différences fondamentales avec les « martyrs » (gogos)
actuels qui se font sauter dans des autobus, dans des églises ou des
mosquées en s’imaginant ainsi avoir les clés du paradis
d’Allah !...
Ceux qui se savent aimés de Dieu
n’agissent évidemment pas ainsi !