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Commentaire de JC_Lavau

sur Quand des sommités niaisent à pleins tubes


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JC_Lavau JC_Lavau 19 juillet 2014 17:54

La longueur de cohérence, ou aussi bien la durée de cohérence, pour pouvoir faire des interférences avec seulement une source incohérente (les seules qui existaient à l’époque), j’avais appris cela en terminale scientifique, en 1962. Depuis j’ai eu une confirmation quantitative dans des manuels pas-à-la-mode, aux Editions Mir (D. Sivoukhine) : jusqu’à un mètre dans le visible, dans des expériences d’interférence à grande différence de chemin optique.

Sources incohérentes, et courts trajets, à l’échelle du seul labo, donc on a bien là la longueur de cohérence de chaque photon. A la correction bosonique près (bunching), faible sur ces faibles distances.

Faire faire à nos élèves la construction des fronts d’onde sur un dioptre selon la loi de Snell-Descartes, fait approcher la largeur de chaque photon. On en apprend encore bien plus quand on s’intéresse à la qualité des verres et miroirs d’astronomie, qui est qualifiée en \lambda sur n. En interférométrie aussi, du reste.

Diffraction X, loi de Bragg.

En radiocristallographie (loi de Bragg), on est confrontés de près à deux facteurs de qualité conjoints : la largeur des cristallites, et la largeur du photon X, et à un troisième facteur de qualité : la perfection-imperfection de la monochromaticité du faisceau.
Un au moins baisse, et les raies de diffraction s’élargissent.
C’est là dessus que j’ai fait tomber un escroc international :
http://impostures.deontologic.org/index.php?topic=133.0
Ce qu’il prétendait être une argile et être extrudable, et dont il donnait une interprétation fantaisiste du diffractogramme X, avait des raies beaucoup trop fines et définies pour être argileux. C’était un silt, il n’a jamais été extrudable, et l’usine n’a jamais pu fonctionner sur la carrière qu’il avait fait acheter à son client. De plus, le dit sieur Laquerbe avait fait un faux en écriture, exhibant un faux certificat d’essais du CSTB, confectionné par lui même, et signé par lui-même. Ce faux était la seule « preuve » qu’il aurait extrudé des éprouvettes de laboratoire avec la dite prétendue « argile ».

Diffraction électronique

A l’INSTN, année 1971-1972, nous pratiquions de la microscopie électronique par transmission dans des lames métalliques minces. Je n’ai retenu qu’un seul des noms des ingénieurs métallurgistes qui nous encadraient là : M. Baron. Quand une inclusion nous intriguait, qu’on pouvait présumer être un carbure, il diaphragmait dessus, puis changeait la mise au point du faisceau (passait à l’infini), et obtenait un diagrammes de taches, un Laue. La résolution du diagramme était pauvre, car la définition homocinétique du faisceau électronique est imparfaite. Rien à voir avec la finesse du doublet K\alpha du molybdène (pour la métallurgie) ou du cuivre ou du cobalt (en minéralogie). J’ai encore deux de ces diffractogrammes Laue électroniques dans un carton, que mon déménagement a encore laissé fermé pour le moment. Oui c’était un réseau cubique, donc très très probablement un carbure type cémentite.

Donc voilà : je suis confronté professionnellement depuis un bon bout de temps avec les longueurs et largeurs des photons qui interfèrent ou diffractent selon la loi de Bragg, et les longueurs et largeurs des électrons qui diffractent et interfèrent. C’est comme cela, et il est vrai que nous sommes finalement peu nombreux à cumuler cette expérience.

C’est ce qui m’a permis de corriger l’erreur de Schrödinger en 1927, quand il ne disposait pas encore de la bonne équidistance pour réinterpréter le scattering Compton selon la loi de Bragg.
http://deonto-ethique.eu/quantic/index.php?title=Calcul_diffusion_Compton_et_Zitterbewegung


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