Chômage
en juin 2014 : catégories A, B, C, D, E :
France
métropolitaine :
5
719 400 inscrits à Pôle Emploi.
France
entière (y compris l’outre-mer) :
6
048 500 inscrits à Pôle Emploi.
C’est
un record historique.
Variation
sur un mois : + 0,4 %.
Variation
sur un an : + 5,6 %.
http://travail-emploi.gouv.fr/IMG/pdf/PI-Mensuelle-MK16CM.pdf
Vous
vous rappelez toutes les belles promesses au moment du référendum
sur le traité de Maastricht ?
- «
Si le traité de Maastricht était en application, finalement la
Communauté européenne connaîtrait une croissance économique plus
forte, donc un emploi amélioré. » (Valéry Giscard d’Estaing, 30
juillet 1992, RTL)
- «
L’Europe est la réponse d’avenir à la question du chômage. En
s’appuyant sur un marché de 340 millions de consommateurs, le plus
grand du monde ; sur une monnaie unique, la plus forte du monde ; sur
un système de sécurité sociale, le plus protecteur du monde, les
entreprises pourront se développer et créer des emplois. » (Michel
Sapin, 2 août 1992, Le Journal du Dimanche)
- «
Maastricht constitue les trois clefs de l’avenir : la monnaie
unique, ce sera moins de chômeurs et plus de prospérité ; la
politique étrangère commune, ce sera moins d’impuissance et plus
de sécurité ; et la citoyenneté, ce sera moins de bureaucratie et
plus de démocratie. » (Michel Rocard, 27 août 1992, Ouest-France)
- «
Les droits sociaux resteront les mêmes – on conservera la Sécurité
sociale –, l’Europe va tirer le progrès vers le haut. » (Pierre
Bérégovoy, 30 août 1992, Antenne 2)
- «
Pour la France, l’Union Economique et Monétaire, c’est la voie
royale pour lutter contre le chômage. » (Michel Sapin, 11 septembre
1992, France Inter)
- «
C’est principalement peut-être sur l’Europe sociale qu’on
entend un certain nombre de contrevérités. Et ceux qui ont le plus
à gagner de l’Europe sociale, notamment les ouvriers et les
employés, sont peut-être les plus inquiets sur ces contrevérités.
Comment peut-on dire que l’Europe sera moins sociale demain
qu’aujourd’hui ? Alors que ce sera plus d’emplois, plus de
protection sociale et moins d’exclusion. » (Martine Aubry, 12
septembre 1992, discours à Béthune)
- «
Si aujourd’hui la banque centrale européenne existait, il est
clair que les taux d’intérêt seraient moins élevés en Europe et
donc que le chômage y serait moins grave. » (Jean Boissonnat, 15
septembre 1992, La Croix)