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Commentaire de FerDex

sur Medef : il existe des solutions


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FerDex 17 septembre 2014 13:09

Lettre ouverte à M. Pierre GATTAZ, Patron des Patrons et du MEDEF.

Envoyé au MEDEF le 17/09/2014 à l’adresse de cntact : http://www.medef.com/medef-tv/contactez-nous.html

Confirmation de réception le même jour :

http://www.medef.com/medef-tv/contactez-nous/confirmation.html

Bravo, M. Pierre GATTAZ d’oser enfin dire que "notre modèle social à changé".

Vous osez enfin lever le tabou sur ces fléaux qui affaiblissent notre société en cette période de crise.

Et cette crise ne devrait pas s’arrêter en si bon chemin.

Gageons que vous donnerez le meilleur de vous même et de vos affiliés pour qu’elle perdure afin qu’en profitant de l’aide de l’apathie de notre Président de la République et la veulerie obséquieuse de son 1er ministre, vous rameniez la France sur des rails sociaux plus réalistes.

Les 35 heures  : Avec la baisse de la pénibilité du travail, on peut sans problème majeur, accéder à une semaine de travail de 70 heures, sans augmentation de salaire ni rémunérer les heures supplémentaires.

L’age de la retraite : Étant donné l’allongement de l’espérance de vie, n’hésitez pas à suggérer aux politique de repousser d’au moins 20 ans l’age légal de la retraite.

Le SMIC  : De toute façon les Smicards s’estiment déjà mal payés et pauvres et si on le baisse de façon significative, ils auront enfin de bonnes raisons de se lamenter.

Les jours fériés  : La France étant un état laïque, il ne serait bien entendu pas bien vu d’instaurer Yom Kippour et l’Aïd comme jours fériés.

Dans le même ordre d’idées, les fêtes d’inspiration catholique n’ont pas de raison d’être dans un état laïque : Pâques, Pentecôte, l’Ascension, L’ Assomption, Noël, les jours fériés de ces fêtes doivent impérativement être supprimés.

La Fête du Travail, de sinistre mémoire, pourrait être transformée en Fête du Patronnât où les gens travailleraient gratuitement au profit du MEDEF. Qu’ils fêtent le travail qu’ils n’aiment pas ou le Patronnât qu’il n’apprécient pas plus, ne doit pas poser de problème.

Le jour de l’An : A quoi bon fêter ce jour qui symbolise notre vieillissement d’un an ce qui n’est, en soi, pas réjouissant.

Le 11 Novembre. Comme il y a peu de survivants de la Grande Guerre, à quoi bon maintenir la célébration de l’anniversaire cet armistice ?

Les indemnités chômage : Elles n’ont pas lieu d’être. Si on continue à les verser, la France, étant donné que celui-ci augmente de façon exponentielle, la France ne tardera pas à se retrouver en faillite. Cette suppression, mettra en valeur l’art de la débrouille et du système « D », dont les Français se targuent fièrement.

Le travail des enfants  : Étant donné la mauvaise volonté de nombreux enfants à travailler à l’école, et les faibles résultat qu’ils obtiennent, à quoi bon persévérer, et pourquoi ne pas abaisser l’age légal de la scolarité obligatoire à 12ans  et réserver les possibilités d’études à ceux qui en ont les capacités ou qui peuvent payer.

On pourrait grâce à cette option, rouvrir les mines et les aciéries, à nouveau rentables, grâce notamment à des salaires adaptés en fonction de l’age des enfants.

Ça fera un bon nombre de fonctionnaires en moins.

Les allocation familiales  : Étant donné que les familles nombreuses, sont surtout des familles d’immigrés du Maghreb et d’Afrique, extrêmement prolifiques, on pourrait les affecter aux seules familles françaises de souche.

La sécurité sociale : On pourrait réserver les remboursements des frais médicaux et médicamenteux pour les seules maladies graves, dont une liste devrait être dressée sans complaisance.

Cela inciterait les familles à se prendre en main et à soigner leurs petits bobos et leurs maladies bénignes à l’aide de simples qu’ils iraient cueillir à la campagne, ce qui leur ferait une activité saine, jadis traditionnelle, les rapprochant de la nature et les rendant responsables de leur santé.

En outre, des assurances médicales complémentaires privées pourront être aménagées et facilitées.

Le cannabis : Dans le même état d’esprit, il serait bon d’autoriser enfin cette plante aux vertus médicales intéressantes, et d’en faire assurer la commercialisation par les laboratoires pharmaceutiques privés.

De fortes taxes renforceront l’éventai fiscal du pays.

En outre la lutte contre ce trafic serait redirigée contre la délinquance, le terrorisme et les agitateurs politiques d’extrême gauche.

L’apathie voire la prostration provoquée par la prise régulière de ce produit endormira les plus belliqueux et les révolutionnaires.

La fraude fiscale : La lutte contre ce problème est loin d’être rentable et elle pourrait avantageusement être rendue inopérante par des lois bien inspirées, promulguées à bon escient.

Si la France devient un paradis fiscal, cela aura une influence hautement positive sur les investissements et sur le système bancaire français en général.

Le RSA (Revenu de Solidarité Active) et L’AAH (Allocation pour Adultes Handicapés)  : Ils pourraient être purement et simplement supprimés si on ré-autorisait la mendicité et si on favorisait le bénévolat dans les associations caritatives qui pourraient être privatisées afin d’acquérir une rentabilité optimale.

Les syndicats  : Vu le nombre de leur adhérents en chute libre, on pourrait carrément les supprimer ce qui ferait des économies pour leurs rares membres encore engagé dans ce processus contre productif.

La TVA  : Elle pourrait facilement être augmentée de 2 points sans gros dommage pour les entreprises.

Comme vous le savez, la plus part de ces mesures sociales ont été promulguées à la suite de la Libération de la France de sinistre mémoire, par des terroristes dont une grande parte était d’obédience communiste..

Elles datent d’une époque révolue et d’une idéologie caduque..

Elles furent nécessaires pour favoriser la reconstruction du pays et remettre au travail les résistants qui avaient déserté les usines pour aller guerroyer, elles sont maintenant obsolètes et se doivent d’être aménagées sans délais avec, sans même perdre le temps d’une concertation.

Je suis certain que vous trouverez aisément les arguments pour profiter de ce gouvernement, enfin collaboratif, qu’il prenne rapidement ces mesures, qui rendraient nos entreprises compétitives dans cette mondialisation à laquelle la France, mal préparée et désavantagée par des mesures sociales d’un autre âge, n’a pas su s’adapter.

La télévision et les médias amis n’auront aucun mal à expliquer la nouvelle orientation de cette stratégie sociale afin d’éviter que la population, mal informée, ait des velléités de révolte ou d’insurrection.

Ça ne serait pas de l’austérité mais une occasion salutaire pour que nous, patrons, mais aussi les banquiers et les investisseurs ne souffrent pas de la crise et développent leur compétitivité internationale.

Je ne vous ai exposé ici que quelques pistes de travail.

Et je suis certain que, en étudiant plus complètement la situation et l’environnement social, on pourrait trouver d’autres champs d’application, d’autres niches qui pourraient procurer des possibilités intéressantes d’économies pour le tissus entrepreneurial français.

Recevez Monsieur Pierre GATAZ, l’expression obséquieuse de mes sentiments respectueux et empressés.

FerDex


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