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Commentaire de Baasiste 2

sur Zemmour et Pétain : la question de la collaboration


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Baasiste 2 18 octobre 2014 19:39

Lorsque éclate la Première Guerre mondiale, Laval ne renie pas ses convictions pacifistes, mais il ne s’oppose pas à l’Union sacrée à laquelle se sont ralliés les socialistes. Exempté définitif, il ne part donc pas au front. À partir de 1915, Laval se retrouve, comme Jean Longuet, dans les rangs des minoritaires socialistes, critiques vis-à-vis de l’union sacrée, mais à partir de 1917, il désapprouve ceux de son parti, majoritaires, qui prennent leurs distances avec Clemenceau dont le programme tient dans les mots « Je fais la guerre ». Clemenceau lui avait proposé en novembre 1917 le poste de sous-secrétaire d’état à l’intérieur, aux côtés du ministre Georges Mandel, mais les socialistes avaient refusé tous les postes ministériels. Aux élections législatives de novembre 1919, Laval est numéro cinq sur la liste socialiste menée par Jean Longuet, dans le quatrième secteur de la Seine, qui comprend toute la banlieue, mais il arrive en tête des candidats SFIO, avec 114 145 suffrages6. Les socialistes subissent une déroute à cette élection qui donnera la chambre bleu horizon. Laval reste adhérent, mais prend ses distances avec les socialistes. Comme avocat, il continue à défendre la CGT. Au congrès de Tours, sa section d’Aubervilliers passe du côté communiste. Après 1922, il ne reprendra pas sa carte7.


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