Ce qui est impressionnant, c’est la créativité intellectuelle qui engendre la littérature réformiste !
Les économistes bien-pensants sont pleins de ressources pour démontrer que ce n’est pas l’économie capitaliste qui est en cause, mais la mauvaise gestion des opérateurs privés ou l’incompétence des politiques qui devraient laisser le champ libre aux gens qui savent.
On est d’accord là-dessus, d’autant plus que les mêmes économistes savent très bien ce qu’ils doivent aux politiques qui plument leurs contribuables pour rembourser la dette à des créanciers privés qui n’investissent plus dans la production trop lente à produire un retour sur investissement alors que le jeu « prêt-taux d’intérêt, remboursement » est plus rapide et donne un meilleur rendement, même s’il revient à scier la branche sur laquelle on est assis puisqu’on appauvrit rapidement l’emprunteur qui un jour ne pourra plus rembourser quoi que ce soit.
Par contre, ce qui est impressionnant aussi, c’est le vide en face, et le manque d’imagination.
Ce n’est pas très sérieux d’écrire :
Le mieux que peut faire la classe ouvrière est de se taire et de laisser braire les parlementaires et de poursuivre sa résistance gréviste
quand on sait que la classe ouvrière n’est plus en France, mais en Chine,
qu’elle ne résiste pas,
et qu’il ne suffit pas de résister pour savoir quel système serait plus juste et efficace que le capitalisme.
Le modèle économique de l’URSS ?