• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de JMBerniolles

sur L'image de Bachar Al Assad et la sécurité d'Israël


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

JMBerniolles 7 décembre 2014 20:51

Chaque chose en son temps.


Il faut tout de même comprendre que près de quatre ans en arrière, au printemps 2011, Assad s’est retrouvé avec un soulèvement armé, des défections dans son armées et des hordes de mercenaires arrivant de toute part : Turquie [plus de 1000 kms de frontière commune], Liban depuis une zone montagneuse, Jordanie et Arabie saoudite.

Le nombre de mercenaires qui disposaient donc de bases arrières, a culminé à plus de 200.000.
Ceux-ci ont investi Homs, une bonne partie d’Alep, la région stratégique proche du Liban, du Qalamoun et campaient à 60 kms de Bagdad

Assad a décidé de rester et de résister avec une majeure partie de l’armée, constituée de chiites, alaouites, sunnites, chrétiens.. Lui qui devait ainsi tomber en deux mois selon Juppé s’est révélé un grand stratège. Il a d’abord tenu. Puis aidé par le Hezbollah et des comités de défense, il a commencé à prendre peu à peu l’initiative. Près de 4 ans après le début des hostilités, il est maintenant incontournable et il a acquis sûrement un prestige certain auprès des arabes pour avoir résisté à l’occident et Israël.

Dans leurs raisonnements réalistes les américains n’envisagent plus son départ. Les russes viennent, dans une initiative diplomatique, de proposer une nouvelle conférence de paix à Moscou ce qui en dit long sur le fond. Encore quelques victoires militaires d’Assad et la mise sur pied d’une opposition syrienne représentative, on a vu Al Katib se posisionner dans cette optique, et cette solution s’imposera.  






Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès