Un joyeux texte d’apologie de l’immobilisme contre les pauvres et les chômeurs.Les insiders excluent les outsider par le blocage dans des pseudos-avancées sociales qui ne sont que des barrières a la remise en cause de leur productivité réelle.....
A chaque fois qu’on légifère une règle minimale, une démarche supplémentaire pour licencier, une durée légale, une obligation pour l’employeur de fournir une prestation, ou encore qu’on force à constituer divers comités dans l’entreprise, on impose logiquement des coûts à l’entreprise.
La conséquence ? Elle est simple. Pour être engagé en France, il faut pouvoir produire suffisamment de richesses pour que quelqu’un puisse vous verser un SMIC chargé. Rigidifier le monde de l’entreprise écarte les chômeurs et les moins efficients de cette productivité minimale nécessaire pour être employable.
En parallèle cela rend inemployables certaines personnes qui avaient déjà un emploi, en les faisant passer sous ce seuil de productivité ou lors d’évolutions de process trop chères.
Chaque alourdissement des rigidités sociales éloigne donc toujours un peu plus les chômeurs de toute perspective de retour à l’emploi, tout en envoyant de nouvelles recrues pointer chez Pôle Emploi, et ce de manière presque mécanique, inévitable.
Ainsi les avancées supposément obtenues par certains salariés le sont aux dépens de personnes plus faibles qu’eux : les chômeurs et les salariés qui étaient déjà en situation précaire. La morale et la justice sociale est chemin diabolique
Le salarié perd à cause de la pseudo-justice sociale en revenus ce qu’il a gagne en sécurité...
En résumé il n’y a donc finalement que dans les monopoles et les marchés non concurrentiels que ces rigidités sont réellement avantageuses pour l’employé....
L’appauvrissement intellectuel c’est ne pas le comprendre....