• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de vraietravailleuse

sur Apologie de la mère au foyer


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

vraietravailleuse 20 décembre 2014 17:57

L’article décrit la situation d’une famille ayant pour noyau dur un couple considérant son mariage comme définitif dans la confiance réciproque.
Elle correspond à la vision à long terme d’une élite morale et intellectuelle sure de ses convictions, mais pas nécessairement aux désirs à très court terme de la plèbe.

Tant que l’agriculture a occupé 95% des actifs, 95% des femmes travaillaient aux champs et faisaient des enfants quand elles n’étaient pas bréhaignes. La quasi totalité de la population étant servile, le mariage n’était célébré qu’entre aristocrates, puis s’est étendu aux riches bourgeois et aux riches paysans. Il avait et a toujours pour but de sécuriser le patrimoine familial, la situation de l’épouse et des enfants. C’est seulement après la révolution que le droit au mariage entre un homme et une femme a été accordé à tous. Le clergé de l’église catholique comme les militants laïques ont même cherché à l’imposer, les uns pour des raisons théologiques, les autres au nom de la « moralité publique ».

Pour ceux qui ne possèdent rien, qui ne souhaitent rien acquérir en commun, et ne se réfèrent pas à un code moral ou religieux, quel sens peut avoir aujourd’hui le mariage ? Aucun, car ils restent des Ilotes. Platon l’a expliqué dans « la République » : la vocation des Ilotes, mâles ou femelles, est de travailler sous les ordres des « Filakes » (les flics). Sauf qu’aujourd’hui, grâce à Rocard, l’inventeur du RMI et aux 500 sortes d’allocations qui se sont multipliées, beaucoup d’Ilotes ne travaillent pas, fument, boivent de la bière devant leur écran plat aux frais du contribuable et font des enfants à leurs concubines pour toucher de nouvelles allocations avant que leur progéniture ne soit placée.

Pour les décourager d’avoir la mauvaise idée de se marier et de faire baptiser leurs enfants -des quasi-animaux-, l’évêque d’Arras vient du reste de décider de demander 170 euro (non remboursés par la Sécu) pour chacun de ces sacrements.

La situation décrite par l’auteur de l’article, où une épouse gère sa maisonnée et veille attentivement à l’éducation de ses enfants, plutôt que de tirer un profit pécuniaire de sa propre formation universitaire (le style de l’ article indique qu’elle en a bénéficié), illustre concrètement un concept social frontalement opposé à l’idéologie que cherchent à imposer beaucoup de politiciens qui souhaitent pouvoir facilement dominer un troupeau humain déraciné, désorienté, sans morale et sans famille, crédule et facilement malléable.


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès