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Commentaire de bakerstreet

sur La soumission en douceur de Michel Houellebecq


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bakerstreet bakerstreet 30 décembre 2014 02:04

Alinea


Bon, vous allez me convaincre. 
Je vais tenter de m’y mettre.
 Car a vrai dire je n’ai jamais lui ce type, sinon qu’au travers d’extraits, mais le personnage et les propos me déplaisent.
 C’est vrai vous avez raison. 

Peut être qu’à une autre époque j’aurais détesté aussi Céline qui m’a enthousiasmé quand j’étais ado, et dont j’ai su après coup ces positons foireuses. 

La question est celle ci, doit-on ou peut on arriver à faire la différence entre le littéraire et l’écrivain. Même chose pour les artistes en général.
 Une oeuvre a deux moteurs, et quatre ou cinq cylindre au moins qui jouent les unes avec les autres, et qu’on tache de régler à l’oreille. 

La vie du type en question, son engagement, son adéquation avec l’oeuvre. 
Si Rimbaud n’avait pas été cet illuminé voyageur, sans doute le lirions nous autrement, même si son génie est manifeste. 
Orwell a été à la hauteur de 1984, et sa vie explicite son oeuvre, la centrifuge même. 

Cendrars, Miller ont été parfois de sacrés menteurs, mais à demi, leur génie leur donnant crédit de tous leurs mensonges, si bien que celui fasse figure finalement de vérité entière. 

Mentir avec vérité, seuls les génies en sont capables.


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