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Commentaire de Hervé Hum

sur Pervers narcissique (partie 1/2) - Plongée au cœur des origines d'un concept en vogue -


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Hervé Hum Hervé Hum 22 janvier 2015 09:44

Bonjour Philippe,

Ce que tu écris me fait furieusement penser à l’idée des DCE !

par contre, pour ma part, la théorie de l’attachement est celle du détachement ! Cela parce que la finalité intrinsèque de la protection donnée à l’enfant, consiste à lui donner un cadre rassurant lui permettant de se découvrir lui même et donc de le préparer à s’assumer au milieu des adultes. Ceci car dès la naissance, l’être se trouve dans le processus de détachement où la relation d’’attachement émotionnelle est une phase intermédiaire et nécessaire s’inscrivant totalement dans le processus de détachement.

Si par contre l’enfant est soumis à un stress, une pression permanente, il n’est pas dans une relation attachement ->détachement, mais dominant<->dominé, possession<-> dépossession. En fait, une situation d’attachement prolongé hors son cadre d’expression, relation enfant parent par exemple, conduit souvent à des situations extrêmes où l’attachement se transforme en harcèlement.

En fait, le problème majeur pour aller plus loin et débloquer la compréhension des mécanismes sous-jacents au fonctionnement du cerveau, passe par une révision totale du principe de causalité. Je fini de me rendre compte combien ce principe est mal compris dans toutes ses subtilités pour la majorité des personnes dans son usage courant. Il m’est apparut que la plupart des dissonances cognitives sont dû à la rupture dans la chaine des relations de causalités. Autrement dit, lorsqu’on isole une cause, des causes qui la précède et/ou lui succède, car dès lors, notre raisonnement se retrouve piégé dans une dimension d’espace/temps ou la relation causale (cause/conséquence) tourne en boucle récursive, où il est possible de « greffer » une relation de causalité exogène permettant la manipulation, et ramenant systématiquement vers la relation causale piégé ou récursive. Chose que le pervers peut utiliser d’abord contre lui même et ensuite contre les autres.

Exemple d’actualité, en focalisant les causes du terrorismes sur le fanatisme religieux musulman, on oblitère volontairement tout ce qui le nourrit en amont. Inégalités sociales, guerres coloniales, spoliations économiques, etc.

La bonne nouvelle, est que cela marche de moins en moins bien en raison de l’évolution des consciences.

.NB : la relation de causalité est aussi ce que j’appelle l’itération de sens, sauf que quelqu’un m’a fait réaliser qu’une relation de causalité pouvait être itérative mais aussi récursive. Et là, cela devient vraiment complexe !!!


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