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Commentaire de velosolex

sur Les huit raisons pour lesquelles les jeunes ne se révoltent pas…


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velosolex velosolex 5 février 2015 19:22

Notons que les révolutions de jeunes, ça n’a jamais existé. 

Mai 68 me diréz vous....Non mai 68 c’est la révolte d’une société entière, ses acteurs et ses générations au coude à coude pour différentes raisons.....

Je ne vois vraiment pas ce qui pourrait ressembler à une révolution de « jeunes »...Il y a bien des manifestations générationnelles, mais pour qu’un mouvement d’ampleur marche, il faut qu’elle entraîne les autres ; !

Et là, les exemples sont légions. Mais pour autant elles n’ont jamais concerné une classe d’age, mais plutôt une classe sociale : La bourgeoisie de 89, éclairée, et qui en a marre du joug moyenâgeux de la noblesse. 

Il faut donc qu’à un certain moment, l’écart entre l’aspiration d’un peuple, ou de qu’elle pense être ses représentants, soit abyssale par rapport à une réalité. Alors se produit un effet de synergie, proprement dynamique, qui recompose rapidement le paysage qu’on pensait éternel, pour rattraper une forme de retard à combler...les jours de 1830 et de 48 correspondent à cette attente, à cet embrasement. 
C’est alors comme un barrage qui craque, les eaux qui s’étendent, avant qu’une autre retenue d’eau soit inventée, et que le phénomène se reproduise...

.Problème, les barrages semblent de plus en plus solides...

.Faudra t’il un cumul d’eau invraisemblable pour que tout ça craque de nouveau, au grand dam des ingénieurs.....Je ne vous dis pas le tsunami. ....

Mais c’est vrai que ce genre de métaphore mondialiste aura une actualité,dans sa traduction....

Les jeunes ne sont pas une appellation contrôlée, au niveau d’une représentation sociale.
 Aujourd’hui moins qu’hier d’ailleurs, où des rites existaient tel le service militaire, creuset républicain, pour faire un tout peu lieu de rencontre entre des gens qui ne se croisaient pas.
 Les guerres, même si elle étaient évidemment déplorables, assuraient aussi cette mixité relative, ainsi que le travail, où la méritocratie individuelle, faisait tête de pont, en dehors des grandes écoles. 

Enfin, je sais bien que tout cela était très relatif dans cette société de classes qu’est la société française, où la transmission des charges par la fortune est restée assez fidèle à ce qu’elle était sous l’ancien régime. Quoi de commun entre un jeune banlieusard, et son homologue des quartiers ? Les routes de katmandu d’hier sont devenus les routes du jihad d’aujourd’hui. 
Et les fleurs et les guitares ont été remplacé pour les kalash. 

Voilà une forme de révolte qui est bien une marque de désespoir absolue, dans son assurance que la vie ne vaut plus qu’un suicide, qu’un remise désespérée en une croyance pathétique d’exister en faisant partie de n’importe quelle famille, même de tueurs psychopathiques.. 

Si nous nous interrogeons pas ce sur ce, alors nous sommes perdus.


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