Bonjour, Vipère.
« Croyez vous vraiment que les « indésirables », j’assume mes propos et le vocable, soient venus sans l’assentiment de F. HOLLANDE ? personnellement, je ne le crois pas, et nous sommes nombreux à le penser. »
Bien sûr qu’ils sont venus sans l’assentiment de Hollande. A l’Elysée, on ne voulait pas notamment pas d’Orban, son pays étant l’un des pires contre-exemples d’Europe en matière de liberté d’expression des médias. Mais il était évidemment impossible de déclencher une polémique diplomatique en période de deuil et de recueillement. Quant à Netanyahou, il n’était pas question qu’il vienne jusqu’au moment où Abbas a décidé de s’inviter au défilé. Dès lors, le chef du gouvernement israélien a tenu à être également présent pour ne pas être en reste. Et Hollande, comme ses collaborateurs, n’ont pas pu s’y opposer. Même chose pour les autres « indésirables ». Posez-vous la question de savoir ce qui aurait été dit si l’Etat français s’était engagé dans des refus opposés à ces personnages : on aurait hurlé - à juste titre - pour dénoncer le « manque de dignité des autorités » en ces pénibles circonstances.