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Commentaire de soi même

sur Le Boss des Maths


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soi même 26 février 2015 04:10

@L’enfoiré, d’autres textes un vrai régal mathématique :

 

Les dix pages du Livre de l’homme

La première traitait du Principe universel, ou du Centre, d’où émanent continuellement tous les Centres. La seconde, de la Cause occasionnelle de l’Univers ; de la double Loi corporelle qui le soutient ; de la double Loi intellectuelle, agissant dans le temps ; de la double nature de l’homme, et généralement de tout ce qui est composé et formé de deux actions. La troisième de la base des Corps ; de tous les résultats et des productions de tous les Genres, et c’est là que se trouve le nombre des Êtres immatériels qui ne pensent point. La quatrième, de tout ce qui est actif ; du Principe de toutes les Langues, soit temporelles, soit hors du temps ; de la Religion et du culte de l’homme, et c’est là que se trouve le nombre des Êtres immatériels qui pensent. La cinquième, de l’Idolâtrie et de la putréfaction. La sixième, des Lois de la formation du Monde temporel, et de la division naturelle du Cercle par le rayon. La septième, de la cause des Vents et des Marées ; de l’Échelle géographique de l’homme ; de sa vraie Science et de la source de ses productions intellectuelles ou sensibles. La huitième, du nombre temporel de celui qui est le seul appui, la seule force et le seul espoir de l’homme, c’est-à-dire, de cet Être réel et physique, qui a deux noms et quatre nombres, en tant qu’il est à la fois actif et intelligent, et que son action s’étend sur les quatre Mondes. Elle traitait aussi de la Justice et de tous les pouvoirs législatifs ; ce qui comprend les droits des Souverains, et l’autorité des Généraux et des Juges. La neuvième, de la formation de l’homme corporel dans le sein de la femme, et de la décomposition du triangle universel et particulier. La dixième enfin était la voie et le complément des neuf précédentes. C’était sans doute la plus essentielle, et celle sans laquelle toutes les autres ne seraient pas connues, parce qu’en les disposant toutes dix en circonférence, selon leur ordre numérique, elle se trouve avoir le plus d’affinité avec la première, dont tout émane ; et si l’on veut juger de son importance, que l’on sache que c’est par elle que l’Auteur des choses est invincible, parce que c’est une barrière qui le défend de toutes parts, et que nul Être ne peut passer.

Louis-Claude de SAINT-MARTIN, Des erreurs et de la vérité, p. 255-257

Le calcul de la sorcière dans le Faust de Goethe

Ami, crois à mon système :

Avec un, dix tu feras ;

Avec deux et trois de même,

Ainsi tu t’enrichiras.

Passe le quatrième,

Le cinquième et sixième,

La sorcière l’a dit :

Le septième et huitième

Réussiront de même…

C’est là que finit

L’œuvre de la sorcière :

Si neuf est un,

Dix n’est aucun.

Voilà tout le mystère !

La sorcière dans le Faust de Goethe (traduction Gérard de Nerval, édition de 1877)


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