@ Fifi Brind_acier

Ils le disent toujours à la radio ou la téloche.
’Prévisions de croissance de l’insee pour le xème trimestre : x%’.
Inévitablement, ils disent 3 mois plus tard : ’la croissance a été de x%’.
De façon quasi automatique, tu peux enlever 0,5% à la prévision car elle est d’ordre politique ; elle est délibérément gonflée pour donner confiance.

Il te suffit ensuite de savoir que :
au-delà de 1,5 % = de l’emploi sera créé ;
entre 1 et 1,5%, la situation de l’emploi sera plutôt stable = des destructions d’emploi ’marginales’
en deça de 1%= des destructions d’emplois massives.

Ce n’est pas important que cela parce que ce qu’il faut comprendre, c’est :

1.le rapport à l’emploi, c’est comme l’invocation de la pluie. On fait des prévisions de croissance fantaisistes, comme un grigri, et il n’y a pas d’emploi qui pleut. Quand la croissance est là, le politique dit que c’est grâce à sa politique ; quand la croissance n’est pas là, ce politique dit qu’il n’y est pour rien. Il trouve un bouc-émisaire selon les circonstances ; ’la crise de 2008’, ’l’Ue’, ’la lourdeur du modèle social’, ’les immigrés’. Etc, etc. Il vend sa came côté répulsif.

La réalité est toute autre. Ce n’est pas du tout la politique qui fait la croissance, donc l’emploi, de la même façon que ce ne sont pas les incantations qui amènent la pluie.*
Mais les Français sont de petits enfants, ils adorent avoir confiance dans un papa ou le vilipender.

Je peux expliquer comment on fait une dynamique d’emploi, c’est facile.

2.le deuxième point à savoir, c’est que tous ces politiques, journalistes, etc savent ce que je viens de dire. Leur fonction est d’être illusionnistes. Les types à la Hollande ou à la Valls, lorsqu’ils parlent de l’emploi, se foutent complètement du monde.

Mais comme je l’ai dit, les Français aiment l’Autorité, dans un rapport assez similaire à celui du chien pour son maître : ce dernier peut taper come un dératé sur son animla de compagnie, ce dernier ne peux s’empêchr de regarder son dieu avec des yeux brûlant d’idolâtrie.

Bon, rendez-vous le mois prochain pour une nouvelle contemplation des dégâts et de nouvelles lamentations. Je ne sais si je dois ajouter que la planche à billet c’est juste le temps que le projet soit bouclé et le retour impossible, histoire d’arroser avec le rsa et autres.

(*Je peux expliquer comment on fait une dynamique porteuse d’emploi.)