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Commentaire de Dwaabala

sur Syriza... Hellas : Alètheia


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Dwaabala Dwaabala 13 mars 2015 12:37

D’après le Collectif pour un audit citoyen (CAC), la dette publique grecque d’avant la crise est le fruit du mariage de deux maux nés l’un après l’autre. Les taux d’intérêt exorbitants contractés par l’État dans les années 1980 et la baisse des recettes publiques au début des années 2000.

Les conclusions détaillées de la note fournie par le collectif français ne vont pas dans le sens des prêtres de l’ultralibéralisme. «  L’envolée de la dette grecque avant la crise est largement imputable à des taux d’intérêt extravagants (entre 1988 et 2000) et à une baisse des recettes publiques provoquée par des cadeaux et des amnisties fiscales à partir de 2000  », affirme ainsi le rapport du collectif. «  Sans ces dérapages, elle n’aurait représenté que 45 % du PIB en 2007 au lieu de 103 %. On peut en conclure que 56 % de la dette grecque acquise avant la crise était illégitime.  »

Le Collectif pour un audit citoyen de la dette publique (CAC), composé de membres des Économistes atterrés, d’Attac et d’autres penseurs critiques de la doxa libérale, n’en est pas à son coup d’essai. L’an dernier déjà, le même collectif français avait produit un travail sur la dette de la France en utilisant les mêmes méthodes que pour la présente note. À l’époque déjà, nous apprenions que 59 % de la dette publique française n’était pas légitime.


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