• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de bakerstreet

sur L'olivier est-il menacé de disparition en Italie ?


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

bakerstreet bakerstreet 18 mars 2015 18:14

@Fergus

C’est sûr et certains qu’il faut faire l’éloge de la frontière, et des limites, un système qui nous a finalement été inspiré par la nature.
Dés que nous nous en éloignons, le pire arrive. 
 
Le bouquin « éloge de la frontière » de Regis debray, est tout à fait éclairant, et s’il s’adresse avant tout au politique, on peut étendre son champ de réflexion. 

Car tout est fractales, tronc et racines, en ce monde.

Les indiens d’Amérique avaient de très belles conceptions de la mère nature. 
Lévi strauss dans Tristes tropiques réalise, et tombe sur le cul, en s’apercevant que les indigènes d’Amazonie ont une culture incroyable des plantes, et qu’ils sont bien plus cultivés que nous, en beaucoup de domaines. 

Nulle doute que la pensée d’un Pierre Rabit est très proche de la maîtrise des anciens.Maintenant furieusement moderne, mais toujours marginale, et caricaturée, vue comme un passe temps à bobos. 

La nouvelle de la mort programmée des oliviers m’ a moi aussi attéré.
 Quoi ! Le sel de la terre ! Ces monuments, nos baobabs ! 
Des arbres, j’aime parfois les prendre dans mes bras, serrer leur tronc quand il est épais.
 Alors on sent d’étranges pulsations monter de très profond. 

Les arbres n’ont pas besoin qu’on les mette en charge, pour communiquer !
Pas besoin de forfait. 
Et c’est peut être ce qui dérange certains, dans ce monde paranoïaque ou les arbres deviennent suspects. 
Voilà qu’on veut couper les platanes sous prétextes que des imbéciles alcoolisés ratent leur virage !
J’ai un vieux poirier dans mon jardin ; il est pratiquement mort mais je ne peux me le résoudre à le couper. Il me semble que je ne serais pas loyal avec lui, car depuis tant d’années, il m’a donné de si beaux fruits, et les enfants venaient s’y percher quand ils étaient petits. 

Maintenant des oiseaux de toutes sortes viennent picorer les vers, de ses branches pourries. 
J’espère encore tout de même, quelques fleurs blanches, au printemps. Ce sont des sortes de fruits de la pensée et de l’émotion


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès