Alain
Juppé est un chef de file, c’est vrai : il est le premier
adhérent français au cercle élitiste des Young
Leaders (1)(2)(3)(4),
cette pépinière de traîtres potentiels repérés en France par une
puissance étrangère et formatés pour servir les intérêts
américains. Son recrutement comme agent américain date de 1981,
Juppé avait alors 35 ans, et il occupait le poste le détourneur en
chef de l’argent public à la mairie de Paris, ce qui lui avait valu
d’être qualifié comme « le meilleur d’entre nous », par
le maire Chirac. Comme on voit, c’était un homme qui, au départ,
donnait d’excellentes garanties.
Juppé
n’a jamais déçu ses chefs : ni Chirac pour lequel il a été
condamné en correctionnelle pour détournement de fonds publics
(rien que cela), ni le gouvernement des Etats-Unis pour lequel il a
dirigé en 2011, en tant que ministre français de la Défense,
l’engagement des troupes françaises pour l’assassinat d’un chef
d’Etat (Khadafi) qui menaçait de vendre son pétrole en dinar-or et
non en dollar. Le résultat le plus certain de ce sanglant coup de
main Sarkozy-Juppé-BHL a été l’installation d’un chaos
épouvantable en Lybie, profitable au terrorisme islamiste (ce joujou
américain), dont la dernière conséquence observable est l’attentat
de Tunis (2015).
Voilà
quels sont les états de service du young
leader Juppé. Un bon petit soldat, bien
obéissant aux chefs mafieux qui le commandent, et bien méprisant à
l’égard du peuple français dont l’avis lui paraît infiniment
négligeable. Il n’a que faire des opinions exprimées, il est là
pour imposer son leadership,
c’est ainsi qu’il parle, l’ancien young leader. Son sentiment d’impunité est tel,
que ce repris de justice arrogant prétend encore agir à visage
découvert contre les intérêts de la nation française et pour
ceux, exclusifs, de l’empire militaro-libéral américain, qu’il a
toujours servi loyalement avec Sarkozy. Tel son programme, et il
annonce la couleur.
Pour
imaginer voter un jour pour ce genre de vidure de basse fosse, il faut
vraiment de l’appétit !
(1)
Pour ceux qui ne connaîtraient pas encore la mafia atlantiste des
Young
Leaders,
le sujet a été abordé sur AgoraVox, notamment par Disjecta, 5
juillet 2013 :
http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/hollande-et-sa-clique-de-young-138241
(2)
Liste des principaux Young Leaders français, labellisée
par la mouvance US wiki-machin :
http://fr.wikipedia.org/wiki/French-American_Foundation
(3)
Photo d’Alain Juppé avec le groupe des nouveaux Young
Leaders
réuni par lui à Bordeaux en 2014 :
http://french-american.org/actions/echanges/young-leaders/2014_yl01/
(4)
Autre
pépinière hautement toxique, le club LE
SIÈCLE.
Ses
500 membres actuels se partagent 90% des postes-clés du pouvoir en
France, aussi bien dans les domaines politique, stratégique,
financier, bancaire, médiatique, administratif, culturel. La moitié
de chaque gouvernement vient de ce cercle fermé et agissant, puante
assemblée d’ambitieux avides de domination, opérant dans l’ombre
ricaneuse et la cupide connivence, dans le mépris complet de ce que
Voltaire appelait la basse
populace, c’est à
dire nous tous.
Procurez
vous les listes complètes et actuelles du SIECLE, avec les
biographies de ces obsédés de domination, en
lisant le livre d’Emmanuel Ratier : Au
cœur du pouvoir : Enquête sur le club le plus puissant de
France,
Paris, Facta, mis à jour en 2015.