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Commentaire de Philippe VERGNES

sur Le mystère Freud : Freud Vs Racamier ou l'énigme de la perversion narcissique


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Philippe VERGNES 3 avril 2015 14:47

@ philouie,


« Je n’ai pas la capacité à vous faire comprendre la différence qu’il y a de parler la place du sujet et de parler de la place du sujet dans la société. Si vous ne comprenez pas ça, c’est que vous ne comprenez rien à la psychanalyse. »

« Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement, et les mots pour le dire viennent aisément »

Vous connaissez cette citation de Boileau reprise par JL récemment n’est-ce pas ?

Elle est tout aussi valable pour vous (surtout pour vous dans le cas présent, car en ce qui me concerne, je n’ai aucun mal à énoncer les différents concepts que je manie sur l’épineuse question de la relation d’emprise et de son instigateur).

Le problème de « parler la place du sujet », surtout lorsqu’il s’agit d’enfants maltraités et violentés, c’est que la psychanalyse orthodoxe, celle que vous défendez, en niant la relation d’emprise, ne parle pas la place du sujet, mais parle à la place du sujet tout en ignorant totalement les conséquences du meurtre psychique qu’il a subit. Le pire, c’est qu’en plus elle trouve des clients pour gober ce genre de « balivernes ».

Par ailleurs, elle commet là une faute impardonnable qui est la Confusion des langues entre les adultes et l’enfant.

Autrement dit, elle déblatère des inepties qu’elle ratiocine par des constructions pseudo-rationnelles basées sur de fausses prémices = paralogismes dans le meilleur de cas, ou sophismes dans le pire.

Et ça veut ensuite venir donner des leçons... vous repasserez !

« Pour le reste, je sais que vous avez fait de nombreux articles sur tous ces sujets : en matière de psychologie vous parlez de tout sur tout. »

Non, je ne parle QUE d’une seule et même problématique abordée sous l’angle pluridisciplinaire. C’est faire de la science avec conscience selon le souhait et l’approche d’Edgar Morin.

Vous, vous faîtes exactement l’inverse.

« j’ai jeté un œil sur votre «  Quelle prise en charge pour les victimes de violences psychologiques ? » »

N’y jeter q’un œil, ne vous aidera pas beaucoup à y comprendre quelque chose.

« Je dois reconnaître qu’il y a là beaucoup de travail... »

Passage de pommade... on souffle le chaud !

« ... compiler toutes ses sources pour en tirer toutes ses informations, formant ses tartines décousues longues comme un jour sans pain. »

... Et on souffle le froid. Une pratique typiquement perverse.

Est-ce un acte pervers inconscient ou bien l’acte d’un pervers ??? (Perso, je m’en tamponne...)

« Vous dites avoir reçu beaucoup de remerciement. Vous voulez dire que des gens vous prennent au sérieux ? Incroyable. »

Rien d’incroyable lorsque l’on adhère au principe de réalité (ce qui relève de l’incroyable pour ceux qui sont restés dans le principe de plaisir) ! Ce qui est surtout incroyable, c’est que ces personnes sont des ex-victimes de situations d’emprise qui pour la plupart ne sont pas parvenues à se sortir des griffes de leur bourreau même avec l’aide d’un thérapeute et qui avec ces informations ont pu rectifier le tir et repartir du bon pied.

Autrement dit, elles ont repris pied avec la réalité... et pour certaines en abandonnant la psychanalyse orthodoxe qui est plus complice qu’autre chose dans ce genre de situation (majoritaire à 80 %).

« Je me pose néanmoins une question : que faites vous en dehors d’écrire ces nombreux articles : à l’évidence vous n’êtes psy d’aucune sorte, vous n’êtes pas thérapeute et n’avez aucune activité qui puisse se rattacher à l’idée de soin. probablement pas le moindre diplôme universitaire dans cette spécialité. Dans quel but cela ? »

Chercher pas à comprendre, vous risquez un AVC. Trop réfléchir donne la migraine parfois, ménagez-vous, votre santé en dépend.

« On comprends que vous cherchez à surfer sur un thème à la mode pour vous faire une réputation à peu de frais. Mais vous manquer de fond au point qu’il faille vous contenter de l’esbroufe. Notre époque est celle des charlatans. »

« On ne peut voir que ce que l’on observe, et l’on observe que ce qui se trouve déjà dans notre esprit » (Bertillon Alphonse) Vous avez dit « charlatan » ???

Ce « thème », j’en parlais déjà bien avant qu’il ne le soit « à la mode » et c’est la raison pour laquelle la journaliste de l’Obs m’a interviewé lorsque cet hebdomadaire a décidé, pour la première fois dans un magazine de presse, de faire la Une de son journal avec ce sujet.

Alors si pour vous je surfe dessus, ma foi... si cela vous fait plaisir de le penser pour justifier votre agressivité à peine dissimulée, grand bien vous fasse. Mais, pour ce qui est de comprendre, vous attendrez le prochain train... ou la prochaine incarnation... à chacun son rythme.

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