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Commentaire de Céline Ertalif

sur Quand David Graeber règle son compte au néolibéralisme


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Céline Ertalif Céline Ertalif 13 avril 2015 18:56

«  le passage qui explique que le principe de dette existait avant la monnaie. C’est le passage le plus rigolo :o ». Il y a un peu plus de 90 ans, Marcel Mauss publiait son « Essai sur le don ». Qui est Marcel Mauss ? Un des pères de l’anthropologie... Et qu’est-ce qu’il raconte ? D’abord que la reconnaissance est une nécessité impérieuse pour les hommes, que le don peut être offensant, que le contre-don exprime une lutte, et que l’acceptation du don est une pacification.


Mais pourquoi tant de violence ? Il y a un petit malentendu sur quelque chose de simple : les gens comme Graeber ne sont pas dans la dénégation totale des concepts de marché, ils sont dans la dénégation du marché appliqué à tout et conteste le  présupposé que le monde ne reposerait que sur l’égoïsme.

Arrêtez donc de nous parler d’un monde idiot sans femmes, sans enfants et sans vieillards !  La grande force du libéralisme que de coller le plus près à la réalité de la nature. Car la différence entre cette doctrine et toutes les autres, c’est qu’elle (...) satisfait les pulsions tout de suite, à travers toutes choses, le cul, les objets, etc, etc. Tandis que les autres idéaux exigent un sacrifice ou un renoncement pour des buts éloignés et abstraits. Mais il ne suffit pas d’une pulsion pour faire un enfant, il faut ensuite l’élever et pendant longtemps. La première dette que l’on a, c’est la vie, et après on la donne, on la protège longtemps et dans le désintéressement.


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