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Commentaire de mowgli

sur Pat Condell sur le respect des religions


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mowgli 30 avril 2015 08:14

Bon, ben pisse-con cause religion, voici un copié-collé d’un nartique pondu ce matin et collé je ne sais plus où en réponse à un zigoto qui insistait qu’on devait avoir lu les Evangiles pour parler religion.

Les Evangiles, je les ai lues, et voici ce que j’en ai retenu.

Le Fils de Dieu, Dieu Lui-même nous dit-on, thaumaturge omnipotent, qui marche sur l’eau, qui guérit les aveugles et les lépreux, qui change l’eau en vin, qui ressuscite les morts et rassasie les multitudes avec un gardon et trois croûtes de pain, avise un jour un figuier sur le bord du chemin. Ça tombe bien : Il a un petit creux. Manque de pot, c’est pas la saison des figues et le figuier n’en a pas. Alors que croyez-vous que fait le Fils de Dieu, Dieu Lui-même nous dit-on, thaumaturge omnipotent, qui marche sur l’eau, qui guérit les aveugles et les lépreux, qui change l’eau en vin, qui ressuscite les morts et qui rassasie les multitudes avec une épinoche et trois quignons de pain ? Un tout petit miracle tout rabougri, tout riquiqui, comme de faire porter deux figues à un figuier, mais hors saison quand même (sinon, nib de miracle) ? C’est l’enfance de l’art pour quelqu’un qui rassasie les multitudes affamées avec un goujon et un quignon, non ? Ben non. Il se fâche tout rouge et maudit le figuier qui, du coup, devient stérile. Merci le proprio du figuier et bonjour le respect du bien d’autrui.

Un autre jour au terme d’une longue randonnée, il est accueilli chez une bobotte (oui, bobotte, vous allez voir pourquoi) qui selon la coutume du lieu et du temps, lui dépoussière les fumerons et lui met du sent-bon dessus. Mais pas deux gouttes de sent-bon et pas du sent-bon de Prisunic, hein, du bon et à gogo, vas-y que je te verse, au diable l’avarice, il y en avait pour trois cents deniers. C’était à l’époque où un ouvrier, trimant toute une journée, était payé UN denier, un seul. Un de ses disciples (dont je tairai le nom, il a eu assez d’emmerdes comme ça, le pauvre) lui dit « Maître, cette bobotte vient de claquer toute une année de salaire d’un sans-dents pour te parfumer les nougats, n’aurait-il pas mieux valu dépenser cet argent pour les sans-dents ? » Et qu’est-ce qu’Il lui répond à ce disciple, le Maître ? Il l’envoie chier.


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