@Laurent Simon« ... »Comme disait
quelqu’un la construction européenne est comme une bicyclette : dès qu’on
s’arrête de pédaler, on tombe."
Et c’est exactement pour cela que l’Europe n’est pas démocratique, et ne
peut pas l’être. Tous les peuples doivent pédaler, que cela leur plaise ou non.
Mais que l’économie allemande connaisse les graves difficultés économiques que
d’aucuns prédisent, et vous verrez les Teutons se révolter contre leur fonction
de vaches à lait du Club Méd’
"...ce n’est pas en disant des contre-vérités, et en
exagérant énormément ce qui ne va pas bien, et en taisant les énormes bienfaits
actuels, qu’on résoudra les tout aussi énormes difficultés qui sont devant nous."
Ce n’est ni une exagération ni une contre-vérité
que d’affirmer qu’ « Il ne peut y avoir de
choix démocratique contre les traités européens », puisque c’est Juncker lui-même qui l’avoue.
Quant au destin du mini-machin, il apparaît bien
sombre. C’est qu’il devient de plus en plus odieux à de plus en plus de
monde.
Et il vous faut bien comprendre une chose : l’Union
- comme ils disent - européenne, ne s’inspire ni des Etats-Unis, dont chaque
Etat est, en soi, un melting pot, ni à la Suisse qui s’est patiemment
construite au long des siècles et entre voisins qui se connaissaient et
s’appréciaient, mais que c’est un conglomérat artificiel et « brutal »,
comme la Belgique, la Yougoslavie et la Tchécoslovaquie.
Les « vieux » qui l’ont lancée
entretenaient le souvenir de deux guerres mondiales, et ensuite l’épouvantail
bolchevique prit le relais. Mais depuis 1989, depuis l’effondrement du bloc de
l’Est, l’Union - comme ils disent - européenne n’a plus d’ennemi, matérialisant
ce qu’elle voudrait n’être à aucun prix et contre lequel se recompacter
unanimement dans les moments de tensions internes. A terme, cela pourrait la
condamner.