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Commentaire de Maxime Gouzevitch

sur Le travail : bien rare, ou mal nécessaire ?


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Maxime Gouzevitch Maxime Gouzevitch 11 avril 2006 01:15

Chere, Marc

>Les prolétaires au sens de qui consomment tout ce qu’ils >produisent, en fait donc, tout ce qu’ils gagnent sont >légions en France comme ailleurs...

Effectivement de ce point de vue oui. Mais alors faut definir ce qu’on appelle consomme. Puisque ce proletaire aujourd’hui possede couramment un aordinateur, part regulierement avec Degriff Tour faire du tourisme etc... ce qui ne correspond pas vraiemnt ce qu’attendaient par ce mot nos ailleux...

>Vous ne savez pas ou vous savez bien que « la france » est >... qualifié et un salaire correct...

Oui

>L’habitude malsaine a été prise de mal rétribuer les >travaux pénibles en les confiants aux émigrer... souvent >au noir...

Oui et cela a ete soutenu par un mouvement de tejet par les « autochtones » de ces professions. Pas plus loin qu’il y a 2 semaines sur AgoraVox une femme se plaignait que son maris titulaire d’un diploma « en etait reduit » a faire des heures de menage. En disant cela elle a tout dit...

>Partant, lorsque l’ascenseur social est resté calé, des >patrons ont toujours préféré prendre des employés émigrés >en les sous payant....

Les patrons qui vous semblent ces gens lointains d’un autre monde c’est nous les quidams francais moyens. On emploi les femmes de menage portugaises parce qu’elles coutent moins cher et sont plus laborieuses. On emploi le plombier polonais car il nous revient moins et il en est de meme que le macon espagnol. Ceci n’a rien a voir avec un quelconque esclavagisme, mais avec une envie naturelle de sauvearder son portefeuille pour autre chose... Je vous assure il n’y aura pas de ces travailleurs emogres pauvres des que le quidam moyen arretera de les employer. Mais qui le fera ?

Par exemple, prenons les cours particuliers (dommaine que je connais car je m’arrondis jiliment les fins de mois avec). Un prof particulier « au noir » est tres concurrentiel : revient globalement moins cher (je gagne plus que dans une agence, mais comme il n’y a pas d’intermediaire qui pereleve sa part cela fait globalement moins cher a l’employeur, c’est a dire la maman du fiston a qui je donne des cours), flexible a volonte, se deplace loin et reste un peu plus si besoin est pour le meme prix. Cela me donne un enorne avantage et m’assure un emploi en moyenne bizzarement tres stable alors qu’un simple coup de fil suffit a y mettre fin une heure avant le cours. Parfois le capital confiance vaut plus que tous les contrats du monde.

>(sans parler du travail au noir dont vous devez avoir une >petite idée).

Ceci est une simple loi de l’offre et de demande et moins le travail est qualifie plus l’employe est desavantage. Cela n’as rien avoir avec le capitalisme, mais avec la mentalite humaine de base : Si je peux avoir la meme chose pour moins cher pourquoi j’irais chercher plus cher ? Regardez sur vos affaires, combien d’entre eux son Made In France ? Or moins l’employe est qualifie plus faciilement il peut etre remplace. L’Eat y remedie par les regles anti-licenciements ou par les regles tels que le SMIC. ce qui est positif en soit si cela ne distord pas trop ces ragles du marche. des qu’elles sont distordues les gens se rattrapent en se rabattant sur le travail au noir. Puisqu’il y a toujours des gens prets a fare le meme travail pour moins cher pourvu d’etre sur de l’avoir...

>Vous voyez, c’est plus subtil que « less hard work is >better... »

Vous avez raison je me suis trompe dans ma formuulation :

« More inactivity if better than more hard work »... serait plus juste bien que moins exquis comme formulation.

Bien a vous

Maxime


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