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Commentaire de Marc-Antoine JEULLIAU

sur Apprenez la physique et devenez Nobel


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Marc-Antoine JEULLIAU Marc-Antoine JEULLIAU 3 juillet 2015 13:42

Du Photon-Anneau-Soliton.


Au 19ième siècle, dans les expériences fondatrices de Faraday et d’Œrsted il avait été observé l’orientation particulière que prend l’aiguille aimantée d’une boussole lorsqu’elle est approchée d’un fil métallique conducteur dans lequel circule un courant électrique.


Ainsi, dans le repère terrestre, si l’on maintient horizontalement une feuille cartonnée saupoudrée de limaille de fer et traversée en son centre par un fil conducteur dans lequel circule un courant électrique intense, cette limaille s’organise en ronds concentriques qui de ce fait matérialisent des lignes perçues comme émergeant de l’espace.


Faraday avait interprété ces ronds concentriques comme étant des lignes rendant observable un champ qu’il qualifia de magnétique et qui devait emplir tout l’espace, autrement dit comme les manifestations ridées d’un substratum spatial préexistant qui ne se manifeste ainsi que lorsqu’une charge électrique se déplace en lui.


Au 19ième siècle, les courants électriques avaient encore des aspects inconnus et n’étaient produits et observés que dans des fils conducteurs servant de ’’guides’’ autour desquels les lignes magnétiques étaient observables.


Faraday ne l’étant pas ( à l’instar de l’auteur de ces lignes …) ce fut le mathématicien J.C Maxwell qui trouva le modèle permettant de formaliser le phénomène observé. Un modèle dit synthétique unifiant magnétisme et électricité et qui, depuis, a reçu le nom de théorie de l’électromagnétisme. Modèle éminemment concis il est vrai, parce que établi dans un langage utilisant des symboles n’admettant ni les synonymes, ni les jeux de mots, ni l’esprit véhiculé par l’humour. Mais modèle qui, nous le verrons, avait ses limites. Très loin de décrire la réalité qui se fait jour, ce modèle mathématique idéale … et qui marche … est à la physique ce que le contenu d’un livre peut être au livre, avec ou sans majuscule : un cul de sac invraisemblable.


Aujourd’hui nous pouvons enfiler des scaphandres de spationautes et nous projeter idéalement très loin, hors de tout champ de force. Là nous allons construire un accélérateur d’électrons à moindre prix, celui de l’imagination souvent reconnue comme ... n’ayant pas de prix. Le canon à électrons de cet accélérateur pointe hors du vaisseau spatial. Il se trouve à l’extrémité d’une ligne de lumière matérialisée dans l’espace par un rayon laser émis de l’astronef. À quelques encablures de ce vaisseau une anode accélératrice est alignée sur le canon à l’aide du rayon laser. Comme dans tout type de semblable montage la vitesse des électrons sera fonction de la tension électrique produite à discrétion entre le canon cathodique et la cible anode accélératrice qui elle servira aussi de cible au flux d’électrons.


Expérience(s) 1 : La charge positive de l’anode est au maximum de ce qui peut être obtenu du dispositif. Un flux d’électrons de très grande intensité et hyper-focalisé est produit. Ce flux d’électrons est un courant électrique circulant dans le vide. Sur son trajet pour atteindre la cible, ce flux traverse un nuage de limaille de fer. Tout du long du flux électronique, de même qu’il le ferait le long d’un fil conducteur, le nuage de limaille se structure instantanément en les anneaux dits de champ ’’magnétique’’, donc en boucles ’’magnétiques’’ concentriques.


Observation faite et photos calibrées prises, l’expérience est reproduite à l’identique, en baissant toutefois la tension accélératrice. L’observation physique et les photos calibrées peuvent témoigner que les anneaux ’’magnétiques’’ matérialisés par la limaille sont de moindre ’’grosseur’’ que lors de la première expérience. Des expériences renouvelées en utilisant des tensions accélératrices de plus en plus faibles confirment bien que les anneaux observés diminuent de ’’volume’’ en fonctions de la baisse de la tension accélératrice. Ce que pouvait d’ailleurs parfaitement prédire la théorie électromagnétique académique. Mais bon !


Expérience(s) 2 : Même schéma, même scénario. Cette fois nous n’allons plus diminuer la tension accélératrice à chaque réitération de l’expérience, mais faire varier l’intensité du courant électrique, autrement dit diminuer le nombre d’électrons que le canon émet dans le flux et qui sont toujours accélérés sous la tension maximum permise par le dispositif, c’est à dire toujours à la même vitesse. De même que précédemment nous avions pu voir diminuer la grosseur des anneaux matérialisés par la limaille de fer à mesure que la vitesse des électrons diminuait elle aussi, de même nous observerons que la grosseur de ces anneaux diminue ici en fonction de l’intensité du flux, donc du nombre d’électrons en mouvement dans ce flux.


Et quand il n’en restera qu’un … il pourra être suivi tout du long de son trajet et son observation pourra être soutenue par une logique irréprochable, non probabiliste et assise sur un calcul mathématique des plus simples : une soustraction. Cet électron solitaire devra en effet être accompagné d’une boucle magnétique individuelle initialement contenue dans la boucle magnétique totalisante observée lorsqu’il se déplace en groupe parmi les milliers d’autres électrons d’un courant électrique et qui boucle (dit la théorie contemporaine des champs) comme ’’émerge’’ d’un champ mis ainsi en évidence, champ dit magnétique et qui emplirait tout l’espace.


Maintenant, si cet électron solitaire change de direction ou est stoppé localement avant que d’atteindre l’anode accélératrice, alors cette anode sera observée recevant un photon quasi pointilliste émis par l’électron tangentiellement à sa trajectoire et qui peut être observé sous une nature ondulatoire ou corpusculaire parce que anneau-soliton quasi pointilliste. Anneau-soliton se propageant transversalement en ayant un spin droit ou gauche donné par l’électron émetteur, spin qui ici est l’équivalent de la polarisation dite de la lumière. Ainsi, en permettant l’unification (texte à venir) de tout CE QUI EST, en toute logique le modèle de ce Photon-Anneau-Soliton ne peut être que ce qui a été observé tout du long du trajet de l’électron sous l’aspect d’une boucle dite magnétique. Et cette boucle elle-même ne peut être, comme c’est le cas pour un sous-marin en déplacement dans les profondeurs d’un océan, que la ’’vague d’étrave’’ en forme d’anneau-soliton produite par l’électron en mouvement dans un substrat emplissant tout l’espace, substrat quantifié analogue à un liquide et qui peut expérimentalement être admis comme étant le repère absolu rejeté par la relativité.


Il va aussi sans dire qu’ainsi modélisé le Photon-Anneau-Soliton se propage comme une vague solitaire se propage dans l’eau, et que de ce fait il ne peut plus obéir au modèle de Maxwell : sa propagation solitaire ne se fait pas dans un champ dit magnétique et ne produit pas une onde sinusoïdale se propageant transversalement à lui dans un autre champ dit électrique. Autrement dit, ce modèle du PAS montre que toute la physique idéalisée en l’interprétation mathématique est à revoir à l’aune d’une réalité unificatrice. Enfin ? Enfin.

@ + ; M-A J.







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