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Commentaire de Mohamed Takadoum alias Bouliq.

sur 1962- 2015 : Avons-nous un plan B pour sauver l'Algérie ?


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 Mohamed Takadoum Mohamed Takadoum alias Bouliq. 7 juillet 2015 19:20

 Si Chems Eddine,

Pour faire un plan, il faut une vision des plans sectoriels mais surtout des hommes. Je vous cite rapidement l’expérience marocaine. Dans les années 80 le pays était presque en cessation de paiement notamment à cause de la mauvaise gestion et la fameuse règle des 51/49% (instituée par le parti de l’Istiklal et appelée démagogiquement marocanisation) qui a fait fuir les investisseurs, la corruption mais surtout l’absence de vision. Mis sous la houlette du FMI, le pays a mis plus d’une décennie pour redresser ses finances publiques.

 C’est avec l’avènement au pouvoir du Roi MohammedVI et notamment l’arrivée d’un homme dont on parle peu M Driss Jettou (technocrate et homme d’affaires sans appartenance politique) nommé premier ministre que la pays a été doté d’ une vison et de plans sectoriels notamment en recourant à de grands cabinets de conseil internationaux. Entre temps un travail législatif important a été fait pour mettre à niveau les textes régissant les entreprises, le commerce, les finances et la fiscalité et libérer l’investissement en éliminant la règle es 51/49% en mettant en place des exonérations fiscales, des financements adaptés et en mettant en fonction  l’interlocuteur unique qui accompagne les investisseurs.

 Au niveau des hommes, le pays a eu recours aux diplômés de grandes écoles d ‘ingénieurs marocaines et françaises ou d’universités anglo-saxonnes pour diriger les établissements publics et les institutions financières notamment les banques.

Paradoxalement, les secteurs qui marchent le moins sont ceux qui sont dirigés par les politiques, l’enseignement, la santé et l’habitat. Le pays n’est pas encore sorti de l’auberge loin de la ; il y a encore d’énormes défis à relever notamment en matière de lutte contre la corruption, le chômage et la précarité mais un cap est tracé. 


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