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Commentaire de Céline Ertalif

sur Crise de l'immobilier et ruée vers le « Off grid »


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Céline Ertalif Céline Ertalif 11 août 2015 16:16

Bonjour,


En fait, je ne vois pas très bien où l’article veut en venir, mais je suis ravie de voir que le sujet de l’off grid commence à intéresser et à faire réfléchir.

Il me semble que la première raison de s’y intéresser, c’est que le coût de l’énergie est particulièrement incertain à terme. Et parallèlement à cette incertitude, on peut constater que l’approvisionnement est lointain quand l’énergie n’est pas renouvelable. Le dernier épisode concernant les relations entre Areva et EdF ne peut qu’inquiéter le citoyen qui se voit dépendant, sans possibilité de contrôle de son propre destin, c’est une parfaite justification des critiques de Thoreau sur le rôle des institutions. C’est déjà un bon motif de privilégier par principe l’autonomie.

Ensuite, j’ai lu le commentaire de wawa selon lequel le off grid serait un fantasme. D’abord c’est faux puisque des cas existent, même s’ils sont encore très marginaux, il y a une réalité. Mais surtout, cette réalité pourrait s’étendre, et en tous les cas le patron de Tesla qui n’est ni un tendre ni un rêveur vient de réaliser un énorme investissement pour fournir des batteries de stockage destinées au logement et répondre au maillon le plus faible de la production d’énergie autonome : le stockage. Il faut arrêter de « penser » que les « boboécolo » fantasment, arrêtez de croire... informez-vous !

Il y a effectivement dans le mouvement Earthship un côté anachorète qui rappelle des mouvements historiques et religieux très anciens d’abandon des villes. Bien entendu, il y a un intérêt qui apparaît à nouveau assez visite pour le village et la coopération. Ce n’est pas un hasard s’il y a actuellement un vaste mouvement qui est train d’éclore dans le sillage d’E Ostrom sur le thème des communs. Il y a aujourd’hui un rejet des grandes institutions publiques et des grandes entreprises privées parce qu’il apparaît aux yeux d’une partie significative des intellectuels, des contestataires marginalisés socialement, que ces grandes centralisations détruisent la Nature et la démocratie, et par là-même les citoyens.

Effectivement les jeunes qui touchent le RSA, diplômés ou non, doivent chercher des solutions pour vivre sans emploi, sans logement proposé par le marché immobilier actuel, et sans incertitude EdF de préférence. Le besoin fait réfléchir aussi.

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