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Commentaire de 65beve

sur Ali Al-Nimr, l'islam, le sabre et la croix


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65beve 65beve 19 septembre 2015 19:39

Ces gens ont 400 ans de retard.


Quand Ravaillac apparaît, la foule se précipite pour le mettre en pièces, hurlant à la mort, et les gardes ont la plus grande peine à le dégager. Le régicide est d’abord conduit à Notre-Dame pour faire amende honorable, en chemise, un cierge à la main. De là, on le mène à la place de Grève. 
La foule est tellement dense, tellement hostile, qu’il faut plus d’une heure pour franchir la courte distance. Arrivé sur la place au milieu des cris de haine, Ravaillac est étendu et ligoté sur une claie. On lui brûle au soufre fondu le poing qui avait tenu le couteau. On lui déchire les chairs à l’aide de tenailles rougies au feu. Ce sont les seuls moments où l’on entend gémir Ravaillac. Ses plaies sont arrosées d’un mélange brûlant de cire, de soufre et de plomb fondu.
Ravaillac est alors détaché de la claie, et lié aux quatre chevaux qui doivent l’écarteler. C’est la phase finale du supplice. Elle va durer une demi-heure. En raison de l’incroyable résistance de Ravaillac, peut-être aussi de la lassitude des chevaux qui attendent depuis des heures au milieu des cris déchaînés de la foule, rien ne se passe ; des gentilshommes montent alors sur les chevaux pour les stimuler, d’autres s’attellent aux cordes pour aider à tirer. Enfin, les articulations de Ravaillac cèdent et les membres disjoints sont aussitôt happés par la foule qui s’en empare, le coupe en morceaux et, pour finir, les brûle.

Bon appétit.


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