Il faut partir de choses simples et d’abord regarder qui a fait quoi. Ukraine, irak et lybie sont trois exemples édifiant dans l’histoire récente où la culpabilité majeure d’un Etat (les USA) dans la genèse de la suppression d’un pouvoir légitimement élu auquel se substitue un chaos bien peu gérable, est patente. Les USA voulaient choisir en lieu et place des peuples sinon choisir le dirigeant de ces pays mais sûrement orienter sa politique extérieure, le résultat est édifiant. La syrie suis ce schéma général. Il suffit de parcourir le net et de décanter les vidéos de Bassam Tahhan par ex pour comprendre que le gouvernement de Bachar est la seule autorité ayant un semblant de légitimité en syrie (celle des élections) et que l’opposition « démocratique » qui se bat contre l’armée syrienne pour porter Daech au pouvoir (qui d’autre franchement ?...) est un faux-nez de l’intervention des USA. Au demeurant les sondages (étrangers) indiquent implicitement que refaire les élections le replacerait au pouvoir. Les syriens eux-mêmes sont moins critiques envers Bachar qu’envers toutes les autres composantes présentes en syrie en ce moment. Qu’un pouvoir central séculier fort, calme et même étouffe toutes les composantes bellicistes et centrifuges dans ses frontières est chose évidente. Dans un pays isolé cela donne guerre civile et dans deux pays limitrophes on a du redécoupage de frontière à la clé.
Seul un apprenti-sorcier s’amuserait à cà. Nous l’avons et pas des moindres. Sans l’intervention russe on allait vers la « Syrakie », mais on a déjà dans tous les pays cités un énorme territoire disponible à la formation/entrainement terroriste qui n’existait pas auparavant.Dans les détails je suis d’accord que les motivations sont inextricables mais la grande trame livre un objectif et un coupable majeur. Les USA veulent faire main basse sur les sources minérales et énergétiques leur permettant d’asseoir durablement leur mode de vie et leur hégémonie passée et étouffer toute possibilité d’apparition d’un contrepouvoir capable de contester leur rôle de « maître du jeu » et surtout celui qui impose les règles du jeu. La Russie est la cible essentielle mais le moyen-orient l’est aussi.