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Commentaire de Massada

sur Septième semaine de l'intervention russe en Syrie : une intensification spectaculaire


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Massada Massada 28 novembre 2015 17:56

Cette propagande iranienne n’a évidemment aucun intérêt.

Par contre ce qui est bien plus intéressant c’est d’analyser pourquoi le Soukhoï est tombé si facilement.

Le Soukhoï en question déversait ses bombes sur des positions des Brigades Turkmènes de Syrie (rien à voir avec DAESH), situées au nord-est et à l’extrême nord de la province à majorité alaouite de Lattaquié.

Il a été abattu par un missile AIM-120 AMRAAM, de fabrication américaine, tiré à partir d’un chasseur-bombardier F-16 turc.

Le Soukhoï était en train de traverser un saillant turc qui s’enfonce en territoire syrien lorsqu’il a été abattu. Cette excroissance frontalière est minuscule, elle ne mesure que 5 kilomètres en son point le plus large, et 6 km du Nord au Sud. Sur les relevés radars, on s’aperçoit que le Soukhoï se trouvait à environ 3km à l’intérieur du saillant lorsque l’AIM-120 l’a frappé.

1) comment il se fait que l’appui au sol russe n’a pas prévenu les pilotes sur le fait qu’ils allaient traverser l’espace aérien turc, sur le fait que des F-16 se trouvaient en embuscade tout près d’eux, et sur le fait que ceux-ci avaient verrouillé leurs radars de tir sur le Soukhoï ?

2) Qu’est-il arrivé à ses contremesures, ces équipements, notamment électroniques, embarqués, dont la mission est de brouiller le tir des missiles ennemis ? L’AIM-120 est un missile commun, opérationnel depuis 1991 ; se pourrait-il que les ingénieurs russes n’aient toujours pas trouvé le moyen de le neutraliser ? 

3) les deux pilotes russes ne comprenaient pas l’anglais ! au moins cinquante pour cent des équipages russes ne pratiquent pas l’anglais. Les pilotes turcs ont fait leurs sommations en anglais. En principe, l’appui au sol dispose de la possibilité d’entendre toutes les conversations radio de la région où il opère. Dans ces conditions, pourquoi n’a-t-il pas prévenu son équipage ?

Tout cela nous amènent à nous poser de multiples questions quant à l’efficacité réelle de l’Armée de l’air russe. 

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