Pour comprendre, il faut quand même rappeler que le 4 novembre dernier, 66 victimes d’Al-Qaïda ont déposé une plainte à New York contre BNP Paribas pour son rôle dans le financement des attentats à Nairobi et Dar Es Salaam en 1998.
Cette plainte, qui s’appuie sur « l’exposé des faits » reconnus par BNP Paribas lors de sa condamnation par la justice américaine, rappelle que l’action au Soudan de la première banque française était criminelle.
Aujourd’hui encore BNP Paribas refuse la transparence sur ses activités et entretient 171 filiales dans les paradis fiscaux : c’est pour cela qu’une réquisition citoyenne a été organisée par les faucheurs de chaises à l’agence centrale de la BNP Paribas ce jeudi 3 décembre à 10 h à Paris.