Merci @ Oscar pour le partage.

Clair et concis, votre article met en lumière une situation qui, aussi choquante soit elle, devrait être une évidence pour tout honnête observateur, même si, de nos jours, cette qualité est considérée comme un handicap, voir une tare par un grand nombre de nos concitoyens.

Pourtant, rien de nouveau sous le soleil, il n’existe pas et n’a jamais existé d’organisation terroriste qui ne soit pas soutenue, à un degré quelconque et pour divers motifs, par un ou plusieurs états.

Là où est la nouveauté, c’est que, à l’instar d’Al Qaïda & C°, Daech est leur créature, leur principal outil, conçu spécifiquement pour la mise en œuvre de leur projet néo-colonial de redécoupage du moyen orient, en de multiples états confessionnels et/ou ethniques.

Face à l’intervention russe qui, bien que limitée en moyens, s’avère néanmoins dangereusement efficace, et sous peine de voir s’envoler en fumée leur rêve d’apprentis sorciers, ainsi que les centaines de milliards de $ investis dans cette sanglante entreprise, les prétendants à la domination de cette région, en attendant la globale, n’ont plus le choix et sont contrains d’agir pour protéger ou, tout au moins, ralentir, limiter la débâcle de leur maléfique progéniture, en étalant de plus en plus au grand jour leur complicité, leurs grossière propagande et leurs véritables intentions.

Suffisamment informés et voyant clair dans le « jeu » de ces faiseurs de guerre, Poutine et son équipe les poussent a se dévoiler davantage : « Abattez vos cartes » leur demande diplomatiquement S. Lavrov et ils le font, c’est en ce sens qu’il convient d’apprécier les agressions de l’aviation turque et britannique (?) à l’encontre des forces russes et syriennes, autant de provocations qui permettent aux russes de verrouiller méthodiquement et davantage l’intégrité de l’espace aérien syrien, ne laissant, a terme, d’autre choix à la prétendue coalition contre Daech, si elle ne veut pas « lâcher l’affaire », que l’attaque frontale en pleine lumière et, enfin, à visage découvert.

Voila le « jeu » de V. Poutine et c’est bien lui qui mène la partie, car l’opposition armée de la Russie en Syrie n’était pas prévue dans leurs petits calculs criminels de banksters, mais ne perdons pas de vue que c’est à partir de ce moment là, cet instant seulement, que tout va aller trop vite pour nous pauvres témoins . . .