Si on ne criminalise pas une doctrine qui a des dizaines de millions de morts directes à son actif - cent millions affirme même Le Livre noir du communisme -, qui pourrait-on criminaliser ?
Il est inutile de rétorquer qu’un véritable régime communiste n’a jamais été mis en place nulle part, il suffit de réfléchir une petite minute pour comprendre que communisme et terreur policières sont consubstantiels.
Parvenus au pouvoir, les Bolchos vivent dans la terreur de la contre-révolution. Ils mettent donc en place des structures où tout le monde espionne tout le monde. Il en résulte un volume d’informations sur ce que tout un chacun a à se reprocher, des babioles aux délits les plus honteux, qui permet à la police politique de tenir tout le monde, du balayeur municipal - qui fait des pauses de 20 à 30 minutes au lieu des 15 réglementaires - au chef du gouvernement - si sensible à la douceur de la peau des petits garçons.
Et c’est parti pour le Goulag, les procès « staliniens » - j’ai vu celui d’Arnaldo Ochoa Sanchez, et de ses « complices », à La Havane, ça m’a ôté le goût du rhum et des cigares cubains, pour le restant de mes jours - les pelotons d’exécution, les balles dans la nuque...
Alors, ce n’est sans doute pas le communisme (chimérique) inventé par Marx, mais c’est bel et bien le communisme inéluctable.