Je comprends très bien
vos arguments, d’une certaine façon, ils expriment une certaine
forme de solidarité. Mais, à mon sens, une solidarité pervertie.
Une solidarité qui oppose, ceux d’en bas-entre eux. Du moment que je
suis brimé, tu dois être brimé.
Sans vouloir faire du
misérabilisme, à partir de ce que les demandeurs d’asile ont dû
supporter, chez eux d’abord et tout au long de leurs pérégrinations
ensuite, ces gens là arrivent dans ce qu’ils pensent être, enfin,
un havre de paix. Et, après avoir échappé à tous les risques, la
première chose que fait l’État, avant même d’avoir examiné leur
cas, il les dépouille légalement.
Une fois les questions
concernant leur statut réglées, ils seront soumis au régime
général. Mais, leur situation n’est pas encore réglée.
Ces pays font partie
des pays les plus riches (Suisse, 9ème PIB en parité de pouvoir
d’achat, Danemark, 20ème). Que la Suisse offre son refuge à des
personnalités fortunées qui échappent ainsi aux régimes fiscaux
de leur pays (il y a des Français parmi eux). Que ses banques…
Une ONG vient de
publier récemment que « les
62 personnes les plus riches au monde possèdent
désormais autant que la moitié de la population mondiale, soit
quelque 3,5 milliards de personnes », que « la
richesse de ces 62... a augmenté de 44% depuis 2010, alors que celle
des 3,5 milliards de personnes les plus pauvres chutait de 41% »,
que « le patrimoine cumulé des 1% les plus riches du
monde dépasse désormais celui des 99% restants. »
Ne pensez-vous pas que
l’effort de devrait porter davantage sur cet écart qui grandit entre
les uns et les autres, les dominants et les dominés, les riches et
les pauvres, ceux qui décident à ceux qui subissent, plutôt que
d’opposer les pauvres entre eux ?
Bien à vous
Paul