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Commentaire de Massada

sur Malgré l'hypocrisie occidentale : l'Iran héritière de Darius peut-elle réussir ?


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Massada Massada 6 février 2016 17:20

La théocratie iranienne est l’un des régimes les plus liberticides de la planète. 


L’accession à la présidence de M. Rohani n’a malheureusement pas apporté l’infléchissement espéré. Pire, le rythme des exécutions s’est accéléré depuis son arrivée au pouvoir et leur nombre a explosé (près de 2000 exécutions entre 2013 et 2016). On ne dénombre pas moins de dix-neuf exécutions pour le seul mois de janvier 2016 dont trois pendaisons publiques. Parmi les suppliciés, un nombre significatif d’entre eux étaient mineurs au moment des faits pour lesquels ils ont été condamnés à mort. Certains ont été exécutés pour des motifs aussi ubuesques que « l’inimitié à l’égard de Dieu » ou la propagation de la « corruption sur terre. »

Sur le terrain des libertés fondamentales, le bilan est tout aussi désastreux. La liberté d’expression est bafouée, la presse muselée, la censure omniprésente. Le nombre de journalistes et de bloggeurs emprisonnés est l’un des plus élevés au monde.

La version révisée du code pénal iranien continue de prévoir la lapidation des femmes jugées coupables d’adultère. De manière générale, les femmes subissent des discriminations institutionnalisées, notamment en matière de mariage, de divorce, de garde des enfants et d’héritage. 

Elles continuent d’être considérées comme des mineurs ne pouvant travailler ou se déplacer sans l’autorisation de leur mari. Une loi votée par le parlement iranien en 2013 permet désormais à un homme d’épouser sa fille adoptive dès que celle-ci atteint l’âge de 13 ans, ce qui revient selon l’avocate iranienne de défense des droits de l’homme, Mme Shadi Sadr, « à légaliser la pédophilie ».

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