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Commentaire de Hervé Hum

sur Le dilemme du prisonnier vu sous l'angle de la pression sociale


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Hervé Hum Hervé Hum 13 février 2016 11:13

@bakerstreet

C’est ce que je faisais remarquer à l’auteur, le fait que les expériences sont orientées, ce qui fausse le résultat.

Ce qu’il écrit ici le montre clairement.

Ainsi, si les deux complices sont vraiment complice, ils choisiront quasi systématiquement de coopérer. Ils se trahiront uniquement s’ils doutent de leur complicité.

Appliqué au groupe, le principe reste valable, si le groupe est fort dans sa cohérence, donc, son union en terme de confiance dans le groupe, alors, la trahison sera l’exception et la coopération la règle. Par contre, si la cohésion du groupe est faible, alors, la coopération sera l’exception et la trahison la règle. Mais on peut aussi l’appliquer aux groupes entre eux, le principe n’a pas de raison de changer. Confiance ou intérêts communs identifiés = coopération, méfiance ou intérêts commun non reconnu = trahison.

L’exemple du dilemme du prisonnier, invalide la théorie de la psychologie sociale affirmant que la formation de tout groupe social implique l’opposition avec les autres, car il y a potentiellement autant de chance que cela aboutisse à la coopération.

en fait, tout dépendra de l’environnement commun aux groupes, si celui ci pousse à l’opposition ou à la coopération.

La situation actuelle pousse à la coopération, mais si on constate le sens inverse, c’est que ceux qui ont le contrôle de l’environnement commun (économique et politique, donc militaire) n’ont aucun intérêt à coopérer, mais au contraire à attiser l’opposition entre groupes pour maintenir leur propre domination économique.

Ils ne font qu’appliquer les deux maximes d’or de toute action politique

l’union fait la force et diviser pour mieux régner. S’unir à ses pairs et diviser tous les autres, c’est vieux de centaines de millions d’années, puisque ce principe est employé dans la nature par les prédateurs « naturellement » ! ils unissent leur effort et séparent un élément du groupe pour rendre possible la prise et ensuite, se partagent la proie selon une hiérarchie établit en fonction du rapport de force, mais où tout membre du groupe reçoit sa part.

Bon, c’est plus complexe, mais faut développer !


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