• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de Hervé Hum

sur Pourquoi nous ne sommes pas dans une démocratie selon Durkheim ?


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Hervé Hum Hervé Hum 14 février 2016 00:56

Pour la première condition, il voit juste,dont acte, mais pour la seconde, c’est moins évident !

Il rappel aussi l’importance d’un état détaché du peuple pour pouvoir clarifier les idées. Ce détachement est pour lui la deuxième condition nécessaire à une société démocratique.

Certes, mais tout gouvernement est constitué d’individus avec des intérêts particuliers ou de groupe. Comment faire en sorte qu’ils oublient leur intérêts particuliers pour l’intérêt général ? Et surtout, comment faire pour qu’ils aient la même vision de l’intérêt général ?

Le principe du détachement est de vouloir le bien de l’autre pour lui même, c’est à dire, ne pas vouloir attacher l’autre, le conditionner à ses propres désirs ou intérêts.

La question est de savoir comment être sûr que les personnes qui constituent le gouvernement agissent dans ce sens et non dans le leur exclusif ?

D’autre part, la majorité des gens sont prêt aux changements, dès lors que ceux ci sont vendu comme un progrès, une amélioration des conditions de vies et surtout, de la sécurité par la satisfaction des besoins primaires (voir pyramide de Maslow)

Pour preuve, l’évolution ultra rapide de la technique et de son acceptation par la population mondiale.

Contrairement à ce qu’affirme Durkheim, ce ne sont pas les personnes « incultes » qui posent le plus de problème, car il suffit de les cultiver, mais ceux dont la culture s’oppose frontalement à tout changement qui a pour conséquence la fin de leur position dominante. Ceux là, Durkheim n’en parle pas, comme s’ils n’existaient pas alors qu’ils contrôlent la société actuelle et donc, qu’il est impossible de changer quoi que ce soit sans s’occuper d’eux autant que des autres.

tel que vous le résumez, ce Durkheim est manifestement pour un gouvernement aristocratique, mais de quelle aristocratie parle t-il ?

Non, si on se fi à votre article, il ne sait pas vraiment comment faire et où il va. Il essai juste de tracer des lignes directrices, mais sans en être sûr pour autant.

En fait, sa 2ème condition ne vaut rien.

Si effectivement il y en a une, c’est que le principe directeur sur lequel la société fonde sa logique, soit placé au dessus de tous sans exception.

Aujourd’hui, ce principe ou plutôt, relation causale directrice, est l’exploitation des êtres vivants via la propriété économique. Tant qu’elle à cours, elle impose ses conditions par le biais des propriétaires économiques et leurs marionnettes politiques. Ici, une minorité fait la loi. Mais le peuple en tant que tel ne peut pas faire sa loi autrement qu’en plaçant la loi au dessus de l’arbitraire humain, autrement dit, une loi qui repose sur son propre postulat, son propre principe, indépendamment de la pensée humaine de telle sorte que personne ne puisse manipuler le peuple. Ici, la tradition importe peu, tant qu’elle reste une liberté de choix.

En démocratie, la souveraineté c’est l’individu lui même et lui seul, c’est à dire que nul ne peut imposer sa tradition à autrui par la force, mais uniquement par l’exemple de soi même. Cela vaut particulièrement pour la religion.

La liberté (individuelle) est de vivre en harmonie avec soi même, ce qui correspond à l’accomplissement personnel dans la pyramide de Maslow. Mais, toute personne vivant en société n’est libre que dans ses choix de vie, pas dans leur conséquences vis à vis d’autrui, sauf à vivre en ermite. Pour prendre l’exemple le plus parlant, avoir un enfant est un choix souverain, mais vis à vis de l’enfant, ce choix souverain est un droit qui appelle un devoir correspondant, celui d’en prendre soin. cela, car l’enfant est un être humain avec les mêmes droits.

de principe, je ne vois que la responsabilité économique et politique. La capacité de répondre de ses droits et devoirs envers autrui.

selon lequel, nul ne peut exiger plus de droits qu’il n’accomplit de devoirs et nul ne peut se voir exiger plus de devoirs qu’il ne réclame de droits. Sachant que tout droit implique un devoir et tout devoir applique un droit.


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès