@fatallah
A propos du Burundi,
la presse (en général), éludant le rôle d’informateur, donne dans la
propagande. Les clichés, les stéréotypes, les ellipses, les images d’Épinal,
les icônes et autres réductions façonnent notre façon de « voir » et de
« croire » et ce, d’une manière qui n’est pas innocente. On peut donc parler
de propagande puisqu’il y a usage de références "normalisées,
catégorisées" qui tétanisent l’esprit critique. Il s’agit en l’occurrence
d’une complicité masquant la défenses de véritables intérêts
« collatéraux ». L’ethnicité invoquée dans la crise actuelle au Burundi
est mise en exergue d’une manière fallacieuse. En effet, à tout prendre, il
vaut mieux être le premier à condamner que le deuxième à tenter de comprendre.
En effet celui qui le premier crie au Génocide s’octroie le droit d’accuser les
autres de révisionnisme et de négationnisme. Mais à force de crier au
loup..... !!!