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Commentaire de armand

sur L'éloge funèbre de Raymond Barre sur Papon


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armand (---.---.239.231) 7 mars 2007 14:32

A vouloir trop battre en brèche la notion d’autorité on en arrive à l’extrême inverse, dans notre société, où toute autorité doit se négocier et peut être mise en question. Et où la moindre velléité autoritaire est qualifiée de fasciste (souvenez-vous des CRS=SS) ! Il existe une frontière, pas toujours facile à tracer, entre l’obéissance à des ordres même déplaisants, et le devoir de désobéissance. Dans le cas de Papon - à moins d’obscures machinations du genre, j’obéis ostensiblement mais en sous-main je sabote et je résiste - il semble évident que sa docilité et son carriérisme aient été indignes d’un homme de bien.

Maintenant, comme le fait remarquer Cambronne, il y a le risque, en purgeant toute l’administration d’un état, de provoquer des désordres plus graves encore : la France en 1945, le bloc de l’est après la chute du mur, et, bien plus près de nous, l’Irak. Quant à Barre, il suffit de relever que ses tics de langage et prises de positions correspondent à un antisémitisme larvé chez beaucoup de gens de sa génération. Ni plus, ni moins. Cela ne veut pas dire qu’ils auraient dénoncé des juifs, souvent même ils ont été résistants. Mais la croyance en l’existence d’un lobby juif reste bien vivante, et, au fond, pourquoi pas, puisqu’à notre époque d’atomisation à l’extrême de la société, chaque ’tribu’ dispose ou aimerait disposer, de son lobby.


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