• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de Jo.Di

sur Edmund Husserl, La crise des sciences européennes et la phénoménologie transcendantale


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Jo.Di Jo.Di 20 mai 2016 12:48

 
Vos textes sont beaucoup trop dispersés et superficiels tout en étant scolastiques sans aucun exemple, donc d’aucune utilité à qui veut comprendre les concepts que vous décrivez.
 
La vérité pour l’homme ? La vérité est une compréhension non abstraite liant objet-sujet. Aussi moi comme sujet calculateur je comprend l’algorithmique abstraction mathématique de la chute de la pomme. h=h0 -1/2gT2 ... Mais moi comme sujet humain, Être, entendement génétique, la gravité n’a pas de plus de valeur qu’un mythe. Une force à distance, c’est quoi ce truc shamanique ? Où un ange qui accélérerait poussant la pomme de Newton par terre ? Les 2 explications peuvent répondre à la formule de l’expérience ... Pourquoi refuser alors le mythe de l’ange pour celui de la force à distance tout autant magique ? Car c’est mon histoire de bobo moderne, ma phénoménologie. Je ne crois plus aux anges, alors je ne le cherche même pas. Le sujet observant est aussi vérité de l’expérience.
 
La science a commencé dans la mythologie, elle est toujours mythologie car si elle est formule abstraites cohérentes, elle n’est rien pour l’entendement. Sans parler du corps-onde, de l’incertitude d’Heisenberg où des cordes vibrions ... qui pourrait se trouver dans un roman de SF totalement irrationnel .... De même l’art est phénoménologique, le plug anal géant vert du bobo est le totem de la phénoménologie du gôôôchiste ...
 
"La mythologie grecque n’était pas seulement l’arsenal de l’art grec, mais sa terre nourricière. La conception de la nature et des relations sociales, qui est au fond de l’imagination et partant de l’art grec, est-elle compatible avec les machines automatiques, les chemins de fer, les locomotives et le télégraphe électrique ? […] Toute mythologie maîtrise, domine les forces de la nature dans le domaine de l’imagination et par l’imagination et leur donne forme : elle disparaît donc quand ces forces sont dominées réellement [...]
L’art grec suppose la mythologie grecque, c’est-à-dire la nature et la société elles-mêmes façonnées déjà d’une manière inconsciemment artistique par la fantaisie populaire. Ce qui ne veut pas dire n’importe quelle mythologie, c’est-à-dire n’importe quelle élaboration artistique inconsciente de la nature (ce mot sous-entendant ici tout ce qui est objectif, donc y compris la société). Jamais la mythologie égyptienne n’aurait pu fournir un terrain favorable à l’éclosion de l’art grec. Mais il faut en tout cas une mythologie. Donc en aucun cas une société arrivée à un stade de développement excluant tout rapport mythologique avec la nature, tout rapport générateur de mythes, exigeant donc de l’artiste une imagination indépendante de la mythologie. »

 
Introduction à la Critique de l’Économie politique Marx

 


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès