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Commentaire de Renaud Bouchard

sur Sédition et tentative d'assaut du musée de l'Armée : la déliquescence du Pouvoir


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Renaud Bouchard Renaud Bouchard 22 mai 2016 11:57

Aux lecteurs, ceci, relatif à l’incendie d’un véhicule de la Police.

Question : bientôt remis en liberté, avec les excuses du tribunal ?

"Quatre hommes ont été mis en examen aujourd’hui par un juge d’instruction, notamment pour tentative de meurtre, après l’attaque puis l’incendie mercredi d’un véhicule de police dans lequel se trouvaient deux agents, a-t-on appris du parquet de Paris.

Issus de la mouvance antifasciste, ces hommes âgés de 18 à 32 ans ont également été mis en examen pour « violences en bande organisée » avec arme sur personne dépositaire de l’autorité publique, destruction de biens « en bande organisée par moyen dangereux » et "participation à un attroupement" armé avec dissimulation du visage.

Ils sont incarcérés dans l’attente d’un débat différé sur leur détention provisoire, demandé par leur défense et qui interviendra devant le juge des libertés et de la détention dans un délai de quatre jours. Le parquet avait requis le placement en détention provisoire" des quatre hommes, trois étudiants de 18, 20 et 21 ans, et un autre de 32 ans, sans emploi.

"Les investigations se poursuivent pour déterminer le rôle exact de chacun dans les faits, et interpeller d’éventuels autres suspects", a précisé le parquet. Une source proche du dossier a affirmé que l’un des mis en examen est « probablement l’auteur d’un tir de projectile » qui a brisé la vitre arrière de la voiture. Les policiers ont notamment retrouvé chez eux un poing américain, une matraque, des bouteilles de gaz et des tracts antifascistes.

Parmi les quatre hommes, qui ont "globalement fait valoir leur droit au silence" en garde à vue, selon le parquet, trois avaient fait l’objet d’interdictions de manifester pour la journée de mobilisation de mardi contre la loi travail, dans le cadre de l’état d’urgence. L’un d’eux, celui âgé de 21 ans, avait obtenu mardi devant le tribunal administratif de Paris une suspension de cette interdiction. Les suspects de 21 et 32 ans ont déjà été condamnés dans le passé pour des violences aggravées."

Source : http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2016/05/21


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