@Massada
Aux USA on
rencontrait beaucoup d’antisémites dans les milieux dirigeants dans
les années 1880, période de forte émigration de Juifs fuyant les
pogroms tsaristes et qui défendaient des idées d’une société
progressiste et même pour certains marxistes.
Beaucoup partagèrent
plus tard le racisme d’Hitler qui considéraient Juifs et Noirs comme
étant de race inférieure .
Ainsi rien ne fut
fait pour sauver les Juifs en leur accordant des visas qui fuyaient
l’Allemagne après 1933 et surtout la Nuit de Cristal.
Après que Hitler
eût déclaré la guerre aux USA (et non l’inverse) peu après
l’attaque japonaise de décembre 1941 à Pearl Harbor, il fut plus
difficile à ces milieux aisés de conserver le même antisémitisme
que leur ennemi principal.
Après la guerre,
les Britanniques en accord avec les dirigeants US firent tout pour
empêcher l’arrivée de Juifs européens en Palestine, parce que cela
déplaisait aux puissances arabes et en particulier -déjà- avec la
monarchie théocratique installée par leurs soins en Arabie
Saoudite.
De plus, comme aux
USA dans les années 1880, beaucoup de colons juifs arrivant d’Europe
en Palestine après la Seconde guerre mondiale, avaient des idées
collectivistes, qu’ils mirent en œuvre dans les kibboutzim. Ce qui
n’était pas évidemment pour plaire à la droite US.
Puis, de victoire
militaire en victoire militaire, Israël est apparu comme une sorte
de reconquête de la Terre Sainte sur les musulmans, perdue après
l’échec des Croisades.
La haine et la peur
des Palestiniens, eux-mêmes refusant toute cohabitation pacifique
pour, au fond, des raisons religieuses, a peu à peu conduit les
natifs d’Israël, les sabras, vers un fascisme religieux, et à
revenir à une société capitaliste. Du coup cela a amené les
réactionnaires États-uniens, dans un grand revirement, à
privilégier ce pays.
Et aujourd’hui, on
voit bien à travers le commentaire ci-dessus, la virulence de cette
collusion entre fascisants US et israéliens, sur fond de haine des
autres, typiques de l’extrême-droite, prête à violer la
démocratie, en l’occurrence ici le droit de chacun de proclamer le
boycott des produits d’un pays. C’est cette même droite dure qui a
incité les mêmes États-uniens à boycotter les produits français
après la reprise par Chirac des essais nucléaires à Mururoa, en
1995. Mais là, c’était bien !