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Commentaire de Elliot

sur Euro 2016, Angleterre et Belgique : triste philosophie du football


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Elliot Elliot 2 juillet 2016 20:28

    Il faut tout de même souligner le chauvinisme organisé autour de l’équipe belge qui était censée – ce fut dit – représenter le renouveau de l’unité d’un pays qui n’en finit pas de poser les jalons de sa désagrégation. 

    Rien que pour le doigt d’honneur fait à l’instrumentalisation éhontée de la sélection nationale au service d’une réalité évanescente dans les faits, l’échec des quarts de finale est un retour sur terre donc aux réalités du point de vue politique qu’il sera plus malaisé d’occulter.

    On peut regretter l’échec sportif – même s’il était inscrit dans les astres , cette équipe n’était deuxième mondiale que par des bizarreries de calcul – d’un groupe dont, amateur de football, je ne fus pas le dernier à souhaiter la réussite bien que cette dernière eût débridé toutes les sottises du belgicanisme militant.

    Ce qui consiste en l’occurrence à légitimer au sein de la francophonies quelques collaborateurs au service de la domination flamingante.

    Dieu merci ! Au moins dans la défaite ai-je des motifs de réconfort.

    Maintenant que l’esprit collectif s’est retrouvé justement du côté du sympathique Pays de Galles et a balayé l’arrogance supposée ou réelle de vedettes très médiatisées censées représenter l’"Union qui fait la Force", devise très contestée par les nationalistes flamands au pouvoir avec la complicité d’un parti francophone d’essence pétainiste qui a propulsé l’opportunisme politicien au rang du grand art .

    Que l’esprit d’équipe de l’équipe nationale belge se soit délité après 20 minutes de match et bien qu’elle eût ouvert le score est symptomatique de la fragilité des motivations de joueurs qui ne se reconnaissent plus comme partie intégrante d’une introuvable nation et ont un agenda personnel qui ne correspond pas à l’esprit d’équipe.

    On ne peut d’ailleurs pas dire que le chagrin d’avoir perdu un match qu’ils ne pouvaient pas perdre ait conduit les défaits à des manifestations de désespoir, on était loin des scènes d’affliction que l’on a vécues par ailleurs et:les mercenaires ont vite passé leur échec à profits et pertes. 

    Dans l’état actuel de la Belgique, tout bien considéré, ne firent-ils pas mieux que de se plaindre.


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