La Banque Mondiale se heurte à un problème délicat. Ses
chiffres ne proviennent pas d’un recensement dans le monde de toutes les
personnes vivant avec moins d’un dollar par jour.
- 77 pays n’ont même pas une
estimation de la pauvreté tous les cinq ans.
- La Banque fait donc des
estimations de la pauvreté à partir d’hypothèses et de calculs complexes
très sensibles aux facteurs de conversion de parité de pouvoir d’achat
(PPA).
- Les dernières estimations des PPA ont à nouveau bouleversé les
statistiques de la Banque, ce qui l’a conduite à introduire un nouveau
seuil de pauvreté (1,90$/personne/jour).
- Elle exprime en dollars
le montant nécessaire chaque jour pour acheter un même panier de biens
(nourriture, habits etc.) et de services (transport etc.).
- Si l’on avait augmenté le seuil au même rythme que l’inflation, le seuil de pauvreté serait à à 2 dollars, ou 2,5 dollars !
Dans les pays de
l’OCDE une grande partie de la pauvreté est invisible, masquée par un système
de banques alimentaires.
Invisibles aussi dans
les statistiques :
- Les personnes sans abri ou celles qui habitent
dans des décharges, sous des ponts ...
- En 2013 l’UNICEF affirmait que 230 millions d’enfants de moins de cinq ans n’avaient pas été
déclarés à l’État civil !
Il ne faut pas oublier que ces aides à la dé-paupérisation sont misent en place dans le seul et unique but d’imposer une volonté supranationale qui par le biais des dettes spolie les nations !
Une fois ’dé-paupérisé’, un autre indice attend le nouveau et éphémère ’moins pauvre’ pour enrichir un toujours plus nanti !
Combien
faut-il de temps de travail faut-il pour acheter un Big-Mac dans 50
villes du monde (en minutes) ? Ils en sont arrivé à estampiller en Fahrenheit des thermomètres étalonnés en Centigrade pour donner une température virtuellement acceptable .......