• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de Fifi Brind_acier

sur Les privilèges des ex-Présidents… nous coûtent 10,3 millions d'euros par an


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Captain Marlo Fifi Brind_acier 23 septembre 2016 13:14

@Robert GIL
Si, si l’ UPR parle des cadeaux inutiles aux entreprises, mais cela ne va pas vous plaire.
Les causes du manque de compétitivité des entreprises sont dues à l’ UE & à l’euro.

( ...) On a bien vu avec le CICE que cela n’a créé aucun emploi, objectif initialement affiché par le gouvernement.  Le million d’emplois annoncé par Pierre Gattaz est une vaste plaisanterie pour toute personne ayant des notions de macroéconomie. Il ne faut pas oublier non plus que cette baisse des charges aux entreprises va devoir être financée et il est fort à parier que ce sont encore les ménages qui vont passer à la caisse.

(...) Est-ce un cadeau en pure perte fait aux entreprises ? (...) Pour être efficace, il aurait déjà fallu concentrer ces allégements de charges sur les secteurs industriels exposés à la concurrence internationale. C’est cependant interdit par les traités européens via les articles 107, 108 et 109 du TFUE. [7]

Comme je l’ai exposé auparavant, ce pacte de responsabilité représente une baisse des charges de 2,3% : il s’agit d’une goutte d’eau par rapport à la compétitivité des entreprises au même moment où l’euro est surévalué de près de 30% par rapport à la compétitivité intrinsèque de notre économie. Les études économétriques montrent que la France est compétitive avec une parité d’un euro pour un dollar. Que représente une baisse de 2,3% des charges quand notre monnaie est surévaluée de 30% ?

(...) l’Allemagne ne veut en aucun cas d’une monnaie dite faible et le pilotage du taux de change externe n’est pas dans les statuts de la BCE. Rappelons au passage que pour changer les traités européens relatifs à la BCE, il faudrait l’unanimité des pays signataires, ce qui n’arrivera jamais.

La seule solution, tous les économistes la connaissent : c’est le retour au franc. Loin des peurs développées par des politiques et pseudo-experts telles que la hausse du prix de l’essence (alors que plus 60% du prix de l’énergie est constitué de taxes) ; l’accroissement mécanique de la dette (alors que 97% de la dette française est en droit français et sera convertie automatiquement en monnaie nationale), la rationalité impose ce choix. L’euro est un dogme. Ses partisans, lorsqu’ils inventent des coûts d’une sortie de l’euro, oublient d’ailleurs tout le temps de chiffrer les coûts du maintien de l’euro, tels que le financement à pure perte de plans de sauvetage de l’euro [9] ou bien tous les coûts liés à la destruction de milliers d’emplois, destruction qui est la conséquence directe d’un euro surévalué.

La cosmétique du pacte de responsabilité comme celle du remaniement passe encore une fois à côté de l’essentiel : la remise en cause de la religion euro.

Charles-Henri GALLOIS



Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès