Oui, Syriza et A. Tsipras ont commis
une grave erreur politique en faisant un referendum « contre »
puis en capitulant. Depuis lors, A. Tsipras traîne les pieds et
essaye de limiter les dégâts, avec un peu de succès, mais pas
beaucoup.
Je pense, comme d’autres, que A.
Tsipras aurait mieux fait de démissionner, (
http://www.agoravox.fr/culture-loisirs/voyages/article/grece-un-an-plus-tard-181591
).
Ceci ne vous autorise certes pas à
écrire que Syriza et Tsipras ont trahi le Grecs. Cette expression,
d’une outrance choquante, reflète votre animosité contre ce qui est
de gauche. Elle est d’autant plus mal venue qu’elle provient d’un
représentant de la bourgeoisie française nantie (ce n’est pas en
soi une critique - j’en fais moi aussi partie - mais cela
appelle un peu de pudeur).
La Commission européenne a
délibérément fait payer au peuple grec, au prix fort, cette
tentative de résistance. Ce comportement de répression impitoyable
est l’essence même des dictatures.
Les Grecs sont censés financer par
leur misère le renflouage des banques européennes créancières, à
commencer bien sûr par la Deutsche Bank. Il doivent por cela
dégager et reverser un excédant primaire de 3,5% de son PIB. C’est
impossible et tout le monde le sait.
Oui, la « Commission » a
atteint son but de terroriser... Oui, cela va décourager bien des
résistances.
Elle a, par contre, perdu son emprise
idéologique sur les peuples. Beaucoup commencent vraiment à
comprendre. Elle s’en soucie assez peu, et cela fait aussi partie de
l’essence des dictatures. Sur ce point, il se pourrait que l’avenir
lui donne tort, mais cela prendra du temps... et bien des dégâts.
J’espère que le retour de bâton sera fatal pour elle, ses
complices et surtout les
intérêts dont elle est un rouage servile.