@Trelawney

Intéressez vous à l’article 48 du TUE. Il faut cesser de croire que les traités peuvent être modifiés. C’est une parfaite hérésie. Sur le papier les renégociations des dispositions des traités sont bien envisagées. Dans la pratique c’est impossible. Vous êtes de ceux qui croient la « rénégociation » possible. Vous vous trompez lourdement. Je ne vous jette pas la pierre, les merdias font la promotion de la « rénégociation des traités » tous les 4 matins sans en expliquer le processus. La preuve, la voici.

http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/la-renegociation-des-traites-182990

La France ne peut pas être plus responsable que l’UE. La France applique les traités européens en vertu de l’article 55 de la constitution française. Prenez en connaissance. Pour conséquent, toutes les décisions macro économiques sont imaginées à Bruxelles et pas en France. La France ne tient plus les manettes de son destin, elles sont dans des mains étrangères. Vous n’avez pas assez cheminé sur le sentier sinueux des traités européens. Je m’en rends compte. Vous devriez vous y pencher sérieusement. Lorsque le sage montre la lune du doigt, l’imbécile regarde le doigt. Il est aidé en cela pour tous les merdias aux ordres de l’élite financière, bien entendu.

Je voulais simplement vous signifier que pour un pays que vous citez en exemple dans le concert des pays qui « réussissent » au sein de l’Union européenne, c’est à pleurer. La Suisse et la Norvége s’en tirent beaucoup mieux.

Comment voulez vous que des règles économiques identiques puissent être bénéficiables à 27 pays aux structures industrielles, commerciales, agricoles, totalement différentes ? C’est im-pos-sible.

La Suisse, pour citer ce pays une nouvelle fois, sans un effort particulier de la confédération pour son agriculture, aurait depuis longtemps perdu cette vocation au détriment de pays plus pauvres qu’elle. L’agriculture suisse résiste parce qu’elle est bien protégée. C’est simplement un bonheur que de voir les paysages préservés et entretenus par les agriculteurs dont les Suisses savent qu’ils font partie des jardiniers du paysage. Le résultat des subventions qu’ils obtiennent est visible sur le terrain.