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Commentaire de Fergus

sur « Le ciel attendra », ou l'enfer de la radicalisation


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Fergus Fergus 16 octobre 2016 09:25

Bonjour, legrind

Merci pour ces liens.

Qu’Alexandre Mendel s’en prenne à Dounia Bouzar et même à Latifa Ibn Ziaten est tout sauf surprenant, cet auteur étant un pamphlétaire avéré plutôt proche des idées de l’extrême-droite. Cela dit sans chercher à me faire l’avocat de Dounia Bouzar dont l’action montre effectivement des limites, mais on ne réussit rien si l’on ne tente rien.

L’article d’Alexandre Devecchio est nettement plus intéressant car il soulève des questions pertinentes. La limite de son exercice est, comme certains intervenants sur ce fil, de critiquer le film pour ce qu’il n’a pas montré. Et là, on marche sur la tête, un peu comme si l’on reprochait à un réalisateur d’avoir zoomé sur un épisode de la 2e Guerre mondiale sans l’avoir fait précéder d’un récit didactique sur les origines du conflit et sur les différentes voies qu’ont pris les ralliements à l’envahisseur.

Encore une fois, la cinéaste a agi comme tous les cinéastes : elle a choisi un sujet qui lui tenait à cœur et a bâti un scénario solide et bien documenté, en l’occurrence en zoomant sur une forme de radicalisation, sans la moindre volonté de mettre en scène la radicalisation dans sa globalité. Doit-on lui en faire le reproche ? Ce serait totalement aberrant. C’est pourquoi je persiste à affirmer que l’on fait à la réalisatrice un très mauvais procès.

Surtout lorsqu’on s’appuie sur l’opinion de Najat Vallaud Belkacem comme si cette opinion très favorable au film était disqualifiante, la ministre de l’Education étant de toute manière disqualifiée aux yeux d’une partie des intervenants quoi qu’elle dise et fasse. N’importe quoi !


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