@franc
vous êtes un ignorant qui nagez dans le fantasme.
Sur Hallaj, une petite citation de l’émir Abd El-Kader qui s’appuie sur l’enseignement du grand maitre Ibn Arabi, tous deux éminents soufis :
16 La vérité qui doit être celée.
« Quiconque d’entre eux dit : »Je suis un dieu en dehors de Lui« , nous lui donnerons l’enfer pour récompense. (Cor 21:39)
Le châtiment dans la vie future est réservé par Dieu dans ce verset à
celui qui dit : »Je suis un Dieu en dehors de Lui« (min dûnihi) et,
pour qu’il s’applique, il faut que cette stipulation ai été ajoutée. la
créature qui se borne à dire »je suis Dieu« n’est pas menacée d’un
châtiment dans la vie future dès lors que DIeu lui a fait contempler la
fonction divine (ulühiyya) se répandant dans l’univers comme s’y répand
l’Etre véritable (al-wujûd al-haqq). Il s’agit là toute fois d’une
vérité qui doit être celée : car toute vérité n’est pas bonne à dire :
il n’est pas louable en toute criconstance de dire le vrai, ni blâmable
en toute circonstance de dire le faut.
Celui qui, en ce monde, déclare qu’il est Allah est donc blâmé. Bien
que cela soit vrai, il n’en est effectivement ainsi que dans la vie
future, lorsque le serviteur devient lui-même créateur et que s’il dit à
une chose soit, elle est.
Mais en cette vie, les conditions
limitatives propres à ce bas monde réfites son affirmation qu’il est
Allah : car il a faim et soif, il est soumis au sommeil et doit se
rendre aux latrines.
C’est pourquoi celui qui dit cela en pleine possession de sa raison,
les glaives de l’exotérisme et de l’ésotérisme s’abattent sur lui et
versent son sang, ainsi qu’il advint à Husayn b. mansûr al-Hallâj -
qu’Allâh soit satisfait de lui ! - car il avait dit ce qu’il avait dit
alors que semble-t-il, il avait toute sa raison. Il fut donc mis à mort
en vertu d’une décision juridique (fatwa) commune des docteurs de la loi
et des maîtres spirituels, parmi lesquels ses propres maîtres, qui
savaient pourtant que ses mots étaient ésotériquement valide.
Celui qui, au contraire, dit : Je suis Allah » sous l’emprise d’une
ivresse mystique et d’un état spirituel est légalement irresponsable
puisque la possession de la raison est la condition de toute
responsabilité légale, et qu’il ne la possède plus. ...
Abd el-Kader